Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[21.] LIVRE XI. Du Toiſé en général, où l’on donne la maniere de faire le toiſé des plans, # des ſolides, & de la charpente.
[22.] LIVRE XII, Où l’on applique la Géométrie à la meſure des ſuperficies & des ſolides.
[23.] LIVRE XIII, Où l’on applique la Géométrie à la diviſion des champs, & à l’uſage du # compas de proportion.
[24.] Uſages du compas de proportion.
[25.] LIVRE XIV. Du mouvement des corps, & du jet des bombes.
[26.] LIVRE XV, Qui traite de la méchanique ſtatique.
[27.] LIVRE XVI, Qui traite de l’Hydroſtatique & de l’Hydraulique.
[28.] Fin de la Table.
[29.] NOUVEAU COURS DE MATHÉMATIQUE, A L’USAGE DES INGÉNIEURS ET OFFICIERS D’ARTILLERIE. LIVRE PREMIER, Où l’on donne l’Introduction à la Géométrie. Définitions. I.
[30.] II.
[31.] III.
[32.] IV.
[33.] V.
[34.] VI.
[35.] VII.
[36.] VIII.
[37.] IX.
[38.] X.
[39.] XI.
[40.] XII.
[41.] XIII.
[42.] XIV.
[43.] XV.
[44.] XVI.
[45.] XVII.
[46.] XVIII.
[47.] XIX.
[48.] XX.
[49.] Premiere Regle Pour réduire les Quantités algébriques à leurs moindres termes.
[50.] Seconde Regle. Addition des Quantités algébriques incomplexes & complexes.
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457DE MATHÉMATIQUE. Liv. I. qui ne déſignant aucune eſpece en particulier, peuvent être
employées
pour les déſigner toutes, &
n’étant point fixées
pour
aucun nombre, peuvent auſſi être employées à les re-
préſenter
en général tous.
Donc puiſque l’indétermination
des
lettres eſt la plus grande poſſible, leur généralité eſt auſſi
la
plus grande, &
par conſéquent tout ce qu’on démontre
par
leur ſecours, eſt démontré généralement.
On remar-
quera
encore que l’on auroit pu prendre tout autre caractere
que
ceux de l’alphabet, mais ces caracteres étant déja con-
nus
, il étoit naturel de s’en ſervir, &
c’eſt ce qui les a fait
préférer
à tout autre.
28. Pour exprimer une ligne, on ſe ſervira d’une des let-
tres
de l’alphabet, a, b, c, d, e, &
c; & pour exprimer un
plan
, on en mettra deux l’une contre l’autre pour marquer
les
deux dimenſions de ce plan;
& pour marquer un ſolide,
on
en mettra trois de ſuite, parce qu’un ſolide quelconque
a
trois dimenſions, &
de plus, parce que l’on eſt convenu
de
repréſenter la multiplication de deux grandeurs, en met-
tant
ces grandeurs les unes auprès des autres.
Par exemple,
ab
repréſente un plan, dont les deux dimenſions ſont a &
b,
&
ſe multiplient l’une par l’autre; de même b c d repréſente
un
ſolide, dont les trois dimenſions ſont b, c, d, dont le
produit
a donné ce ſolide.
29. Comme dans une même propoſition on nomme tou-
jours
les lignes égales par les mêmes lettres, &
les lignes
inégales
par des lettres différentes;
dès que l’on verra a b, c d,
on
jugera que ce ſont des rectangles, parce que leurs dimen-
ſions
ſont inégales, au lieu que a a ſignifie un quarré, parce
que
les deux dimenſions ſont égales.
30. De même quand on verra a a a, l’on jugera que c’eſt
un
cube, parce que les trois dimenſions ſont égales;
& quand
on
verra a b c, on jugera que c’eſt un parallelepipede, puiſ-
que
ſes trois dimenſions ſont inégales.

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