4527& Mathematiques.
au commencement, de ſorte qu’ils ne
reçoiuent point d’autre differĕce, que
des differens accidens qu’ils rencon-
trent, ou ſi Dieu les a faits de differen-
tcs eſpeces dés le commencement du
monde.
reçoiuent point d’autre differĕce, que
des differens accidens qu’ils rencon-
trent, ou ſi Dieu les a faits de differen-
tcs eſpeces dés le commencement du
monde.
COROLLAIRE.
Sil’on ſe donne le loiſir de conſide-
rer que pluſieurs eſpeces de bois, &
meſme que les corps des hommes ſe
peuuent petrifier, il faudra aduoüer
que l’eau tant de pluye, que de riuiere,
de fontaine, & c. ou que l’air joint aux
vapeurs, & aux exhalaiſons ont la ver-
tu, & la puiſſance de cõuertir les corps
qui en ſont touchez, en pierre, & con-
ſequemment de les rendre beaucoup
plus peſans qu’ils n’eſtoient. Or il eſt
treſ-difficile de fçauoir d’où vient cet-
te plus grande peſantcur, ſi ce n’eſt que
l’õ die que l’eau, ou l’air vaporeux rem-
plit les pores des bois, & des autres
choſcs qui ſe petriſient; & par conſe-
quent qu’il les rend plus denſes qu’ils
n’eſtoient, puiſque nous ne reconnoiſ-
ſons nulle autre cauſe de la plus
rer que pluſieurs eſpeces de bois, &
meſme que les corps des hommes ſe
peuuent petrifier, il faudra aduoüer
que l’eau tant de pluye, que de riuiere,
de fontaine, & c. ou que l’air joint aux
vapeurs, & aux exhalaiſons ont la ver-
tu, & la puiſſance de cõuertir les corps
qui en ſont touchez, en pierre, & con-
ſequemment de les rendre beaucoup
plus peſans qu’ils n’eſtoient. Or il eſt
treſ-difficile de fçauoir d’où vient cet-
te plus grande peſantcur, ſi ce n’eſt que
l’õ die que l’eau, ou l’air vaporeux rem-
plit les pores des bois, & des autres
choſcs qui ſe petriſient; & par conſe-
quent qu’il les rend plus denſes qu’ils
n’eſtoient, puiſque nous ne reconnoiſ-
ſons nulle autre cauſe de la plus