Voltaire, Elémens de la philosophie de Neuton : mis à la portée de tout le monde

Table of figures

< >
[Figure 71]
[Figure 72]
[Figure 73]
[Figure 74]
[Figure 75]
[Figure 76]
[Figure 77]
[Figure 78]
[Figure 79]
[Figure 80]
[Figure 81]
[Figure 82]
[Figure 83]
[Figure 84]
[Figure 85]
[Figure 86]
[Figure 87]
[Figure 88]
[Figure 89]
[Figure 90]
[Figure 91]
[Figure 92]
[Figure 93]
[Figure 94]
[Figure 95]
[Figure 96]
[Figure 97]
[Figure 98]
[Figure 99]
[Figure 100]
< >
page |< < (33) of 430 > >|
4533DE NEUTON.
Tous les hommes, tous les Philoſophes, &
les
Deſcartes &
les Mallebranches, & ceux
qui
ſe ſont éloignez le plus des penſées vul-
gaires
, ont également cru qu’en effet ce
ſont
les ſurfaces ſolides des corps qui nous
renvoyent
les rayons.
Plus une ſurface eſt
unie
&
ſolide, plus elle fait, dit-on, re-
jaillir
de lumiere;
plus un corps a de pores
larges
&
droits, plus il transmet de rayons
à
travers ſa ſubſtance.
Ainſi le miroir poli
dont
le fond eſt convert d’une ſurface de
vif
argent, nous renvoye tous les rayons;
ainſi ce même miroir ſans vif argent ayant
des
pores droits &
larges & en grand
nombre
, laiſſe paſſer une grande partie des
rayons
.
Plus un corps a de pores larges
&
droits, plus il eſt diaphane: tel eſt, di-
ſoit-on
, le diamant, telle eſt l’eau elle-mê-
me
;
voilà les idées généralement reçues,
&
que perſonne ne révoquoit en doute.
Cependant toutes ces idées ſont entiére-
ment
fauſſes, tant ce qui eſt vraiſemblable,
eſt
ſouvent ce qui eſt le plus éloigné de la
vérité
.
Les Philoſophes ſe ſont jettez en
cela
dans l’erreur, de la même maniere

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index