Bélidor, Bernard Forest de
,
La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile
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LIVRE IV. DES EDIFICES MILITAIRES.
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que les toits des bâtimens les plus à portée peuvent fournir, il faut,
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afin de ſavoir combien on pourra en recueillir, faire des experiences
<
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ſur les lieux, pour voir ce qu’il tombe de pouces d’eau chaque an-
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née, c’eſt-à-dire, de combien de hauteur d’eau les pluyes couvri-
<
lb
/>
roient la ſurface de la terre, ſi elles s’y conſervoient ſans s’écouler,
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s’imbiber, ni s’évaporer; </
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">, ſupoſant qu’il en tombe 20 pouces, il
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faut meſurer l’étenduë qu’occupent les bâtimens, dont on veut ra-
<
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/>
maſſer l’eau des toits, ſans s’embarraſſer de leur figure, ni de la gran-
<
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/>
deur de leur ſurface, puiſque l’eau qu’ils recevront ſera toûjours
<
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équivalente à celle qui ſeroit tombée ſur le terrain qu’occupe le bâ-
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timent, ſi l’eſpace avoit été decouvert comme en plaine campagne:
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">or, ſi cet eſpace ſe trouvoit par exemple de 1200 toiſes quarrées,
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il faudroit multiplier cette quantité par 20 pouces, & </
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">le produit
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donnera 332 toiſes 4 pieds cubes, pour la quantité d’eau que la ci-
<
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terne recevra dans le courant d’une année, ſurquoi il faut prendre
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garde de la faire toûjours plus grande, afin que dans le tems des
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plus grandes eaux, elle ne monte jamais juſqu’à la naiſſance de la
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Voûte.</
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">Pour ſavoir la maniere dont on pourra faire ces experiences, je
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raporterai ce qui ſe pratique à l’Obſervatoire Royal de Paris, que
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j’accompagnerai de quelque exemple dont on pourra ſe ſervir dans
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l’occaſion.</
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preserve
">Pour connoître la quantité d’eau de pluye qui tombe à l’Obſer-
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vatoire, on place, dans une Tour découverte, un vaiſſeau de fer
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/>
blanc de 4 pieds de ſuperficie, avec des rebors de 6 pouces de
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/>
hauteur, ce vaiſſeau eſt fait en pente vers l’un de ſes angles où il
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/>
y a un bout de tuyau pour conduire l’eau dans une cruche, on a
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grand ſoin de meſurer exactement toute l’eau qui eſt amaſſée dans
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/>
cette cruche, avec un vaſe de figure cubique qui a ſon côté de
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/>
3 pouces, enſorte que 32 lignes de hauteur d’eau dans ce petit vaſe,
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valent une demi ligne ſur la ſuperficie du grand vaiſſeau; </
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">car il eſt
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bon de remarquer qu’on ne remplit point entierement la meſure,
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">qu’on ſe contente d’y mettre de l’eau juſqu’à une ligne qui eſt
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tracée en dedans à 4 lignes au-deſſous du bord. </
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">Pour avoir les 32
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lignes d’eau dont on vient de faire mention, on écrit ſur un Re-
<
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/>
giſtre toutes les meſures qu’on a ramaſſees pendant le courant de
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lb
/>
chaque mois, pour en faire une ſomme au bout de l’année, dont
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on prend la moitié pour avoir en ligne la quantité d’eau qui eſt
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tombée.</
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">Mr. </
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">de Vauban ayant envoyé à l’Academie Royale des Sciences
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un Memoire de la quantité d’eau de pluye qui eſt tombée dans la </
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