Voltaire, Elémens de la philosophie de Neuton : mis à la portée de tout le monde

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4735DE NEUTON. certainement des parties ſolides de la ſuper-
ficie de ce miroir;
elle ne vient point non
11Lumie-
re non
réfle-
chie par
les par-
ties ſo-
lides.
plus des parties ſolides de mercure &
d’é-
tain étendues derriere cette glace.
Ces
parties ne ſont pas plus planes, pas
plus unies, que la glace même.
Les
parties ſolides de l’étain &
du mercure
ſont incomparablement plus grandes,
plus larges, que les parties ſolides conſ-
tituantes de la lumiere;
donc ſi les petites
particules de lumiere tombent ſur ces groſ-
ſes parties de mercure, elle s’éparpilleront
de tous côtés comme des grains de plomb
tombant ſur des platras.
Quel pouvoir in-
connu fait donc rejaillir vers nous la lumie-
re réguliérement?
Il paroît déja que ce ne
ſont pas les corps qui nous la renvoyent
ainſi.
Ce qui ſembloit le plus connu le
plus inconteſtable chez les hommes, de-
vient un myſtère plus grand que ne l’étoit
autrefois la peſanteur de l’air.
Examinons
ce Problême de la Nature, notre étonnement
redoublera.
On ne peut s’inſtruire ici qu’avec
ſurpriſe.
Prenez un morceau, un cube de criſtal,
par exemple;
voici tout ce qui arrive

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