Varignon, Pierre, Projet d' une nouvelle mechanique : avec Un examen de l' opinion de M. Borelli sur les propriétez des poids suspendus par des cordes

Table of contents

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[41.] Corollaire X.
[42.] Corollaire XI.
[43.] Corollaire XII.
[44.] Corollaire XIII.
[45.] Corollaire XIV.
[46.] Corollaire XV.
[47.] Corollaire XVI.
[48.] Corollaire XVII.
[49.] Corollaire XVIII.
[50.] Corollaire XIX.
[51.] Remarque.
[52.] PROBLEME.
[53.] Solution.
[54.] Demonstration
[55.] PROPOSITION FONDAMENTALE DES POULIES,
[56.] Demonstration.
[57.] Corollaire I.
[58.] Corollaire II.
[59.] Corollaire III.
[60.] Corollaire IV.
[61.] Corollaire V.
[62.] Corollaire VI.
[63.] Corollaire VII.
[64.] Corollaire VIII.
[65.] Corollaire IX.
[66.] Corollaire X.
[67.] Corollaire XI.
[68.] Corollaire XII.
[69.] Corollaire XIII.
[70.] Corollaire XIV.
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4721MECHANIQUE.
La raiſon pour laquelle on vient de demander que ce
11DES POIDS
ſoutenus avec
d s cordes ſeu-
lement.
changement ſe fit dans celle des directions de ces puiſſances, qui
fait le plus grand angle avec celle du poids qu’elles ſoutien-
nent;
c’eſt que ſi l’on faiſoit un tel cbangement à l’autre, l’an-
gle des cordes ſe tourneroit en deſſous, ce qui détermineroit
l’action de ces deux puiſſances à ſeconder ſa peſanteur, plutôt
qu’àla ſoutenir.
Corollaire XVII.
Puiſque ce poids pour faire équilibre avec les
puiſſances P &
R, doit toujours être à chacune d’elles,
comme le ſinus de l’angle PAR de leurs cordes, à
chacun des ſinus des angles RAK &
PAK: Il ſuit
évidemment que ſi enfin cet angle, à force de deve-
nir obtus, devenoit à rien;
c’eſt-à-dire, que R A &
AP ne fiſſent plus qu’une même ligne droite, ce poids
ſeroit auſſi réduit à rien, &
ces deux puiſſances agi-
roient ſeulement alors l’une contre l’autre:
ainſi tant
qu’il reſte quelque poids attaché à ces cordes entre ces
puiſſances, elles font toujours quelque angle PAR
que ce ſoit.
Corollaire XVIII.
De-là on voit qu’il n’y a point de force imaginable,
n’y de poids, quelques grands qu’on les conçoive, qui
appliquez aux extrémitez d’une corde parfaitement
fléxible, la puiſſent tellement bander qu’elle devienne
parfaitement droite, pour peu de peſanteur qu’on y
ſuppoſe:
car quelque prodigieuſe que ſoit cette force,
&
quelques grands que ſoient ces poids, ils auront
toujours quelque raport à la peſanteur de cette corde:
& par conſéquent elle ſe courbera toujours.
Iuſqu’ici nous n’avons eu aucun égard à cette peſan-
@eur de cordes, c’eſt pour cela que nous n’y avons

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