491109Preludes de l’Harmonie.
COROLLAIRE III.
I’eſpere faire voir dans vn autre lieu
que la terre enuoye plus d’influences
ſur la Lune, & ſur les autres planettes
qu’elle n’en reçoit de toutes les étoiles,
& qu’elle n’eſt tout au plus redeuable
qu’au Soleil: d’où l’on conclurra par de
nouuelles raiſons, que la Iudiciaite n’a
point encore de principes qui nous
ſoient connus: & que ſi ce qui arriue
ſur la terre, depend des Aſtres, la con-
noiſſance en eſt tellement reſeruée à
Dieu, que les hommes ne peuuent rai-
ſonnablement la deſirer, ny l’eſperer
iuſques à ce qu’il luy plaiſe de la leur
reueler.
que la terre enuoye plus d’influences
ſur la Lune, & ſur les autres planettes
qu’elle n’en reçoit de toutes les étoiles,
& qu’elle n’eſt tout au plus redeuable
qu’au Soleil: d’où l’on conclurra par de
nouuelles raiſons, que la Iudiciaite n’a
point encore de principes qui nous
ſoient connus: & que ſi ce qui arriue
ſur la terre, depend des Aſtres, la con-
noiſſance en eſt tellement reſeruée à
Dieu, que les hommes ne peuuent rai-
ſonnablement la deſirer, ny l’eſperer
iuſques à ce qu’il luy plaiſe de la leur
reueler.
QVESTION IV.
A ſçauoir ſi le temperament du parfait Muſi-
cien doit eſtre ſanguin, phlegmatique, bi-
lieux, ou melancholique, pour eſtre capable
de chanter, ou de compvſer les plus beaux
airs qui ſoient po{ſS}ibles.
cien doit eſtre ſanguin, phlegmatique, bi-
lieux, ou melancholique, pour eſtre capable
de chanter, ou de compvſer les plus beaux
airs qui ſoient po{ſS}ibles.
IL eſt tres-difficile de pouuoir tolle-
ment rencontrer ſur ce ſujet que
ment rencontrer ſur ce ſujet que