Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

Page concordance

< >
Scan Original
491 109
492 110
493 111
494 112
495 113
496 114
497 115
498 116
499 117
500 118
501 119
502 120
503 121
504 122
505 123
506 124
507 125
508 126
509 127
510 128
511 129
512 130
513 131
514 132
515 133
516 134
517 135
518 136
519 137
520 138
< >
page |< < (112) of 606 > >|
494112Preludes de l’Harmonie. prõpt & trop actif, & n’a pas les organes
bien
diſpoſées pour arranger les ſons, &

pour
faire de beaux airs.
Le ſanguin eſt
ſemblablement
trop leger, &
trop in-
conſtant
;
& le phlegmatique n’a pas l’i-
magination
bien temperée à cauſe de
ſes
froides humeurs, &
des ſuperfluitez
qui
incommodent ſes organes, c’eſt
pourquoy
ils concluent que le tempe-
rament
melancholique eſt le plus pro-
pre
pour la Muſiqu@;
ce qu’ils confir-
ment
par les voyelles de l’alphabet,
qu’ils
appliquent aux quatre tempera-
mens
;
car, diſent-ils, la voyelle, E, eſt
la
plus propre de toutes pour la compo-
fition
des conſones;
dautant qu’elle les
fait
preſque toutes, à raiſon de la matie-
re
, qui répond à la terre, n’y ayant que
H
, &
K, qui ſont formees par la voyel-
le
A, (laquelle a fort peu de matiere à
l’égard
de l’E,) &
Q, qui eſt formé
par
V;
car I & O eſtans trop ſubtiles &
deliés
, ne compoſent aucune conſone.
Ils attribuent V, au ſanguin, parce
qu’elle
a le corps ſi rarefié, qu’elle n’a
peu
compoſer qu’vne conſone.
Ils don-
nent
l’I, au cholerique, &
l’A, au phleg-
matique
, qui ne peut paruenir à la

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index