520440NOUVEAU COURS
un autre triangle K S I, dont on connoîtra le côté S K de 137
toiſes, le côté S I de 131 toiſes 5 pieds, & l’angle K S I de
8 degrés, avec leſquels on trouvera la ligne K I de 18 toiſes
4 pieds quelque choſe; & comme cette ligne eſt égale au rayon
P K, il ſera donc auſſi de 18 toiſes 4 pieds.
toiſes, le côté S I de 131 toiſes 5 pieds, & l’angle K S I de
8 degrés, avec leſquels on trouvera la ligne K I de 18 toiſes
4 pieds quelque choſe; & comme cette ligne eſt égale au rayon
P K, il ſera donc auſſi de 18 toiſes 4 pieds.
Si l’on conſidere bien le revêtement du flanc concave K I,
11Figure 272,
273 & 274. on verra qu’il n’eſt autre choſe qu’un ſecteur du cylindre, dans
le milieu duquel il y auroit un vuide en forme de cône tronqué,
comme dans l’art. 820; & pour le mieux comprendre, ima-
ginons que X V eſt la moitié d’un cylindre, dont le rayon P N
du cercle eſt le même que celui de l’arc N O du flanc, & que
le rayon P K étant de 18 toiſes 4 pieds, ſi on y ajoute la ligne
K N, qui marque l’épaiſſeur de la muraille au cordon, & qui
eſt par conſéquent de 5 pieds, on aura la ligne P N de 17 toiſes
3 pieds: ſi donc de la ligne P K on retranche la ligne K L,
qui marque le talud de la muraille, qui eſt de 6 pieds, l’on aura
la ligne P L de 17 toiſes 4 pieds; & ſi la ligne N V eſt égale à
la hauteur du revêtement, c’eſt-à-dire de 5 toiſes, le trapeze
K L V N ſera le profil du revêtement: ainſi comme l’on con-
noît le rayon P N du cylindre, le demi-diametre P K du plus
grand cercle du cône tronqué, & le demi-diametre P L du
plus petit cercle du même cône, & de plus l’axe P p de 5 toiſes;
on a tout ce qu’il faut pour meſurer la ſolidité du cylindre
X V & celle du cône tronqué. Ayant donc trouvé ces ſolidités,
on ſouſtraira celle du cône tronqué de celle du cylindre, pour
avoir la différence, qui étant une fois trouvée, l’on dira: Si
360 m’ont donné tant pour la différence du cylindre au cône
tronqué, que me donneront 60 degrés, valeur de l’angle
N O P pour la ſolidité du ſecteur de la partie du cylindre,
après en avoir ôté le cône tronqué, & ce qu’on trouvera ſera
au juſte la valeur du revêtement du flanc concave. Quant à
la briſure F K, & au revers G I de l’orillon, ce ſont des par-
ties trop aiſées à toiſer, pour avoir beſoin d’explication.
11Figure 272,
273 & 274. on verra qu’il n’eſt autre choſe qu’un ſecteur du cylindre, dans
le milieu duquel il y auroit un vuide en forme de cône tronqué,
comme dans l’art. 820; & pour le mieux comprendre, ima-
ginons que X V eſt la moitié d’un cylindre, dont le rayon P N
du cercle eſt le même que celui de l’arc N O du flanc, & que
le rayon P K étant de 18 toiſes 4 pieds, ſi on y ajoute la ligne
K N, qui marque l’épaiſſeur de la muraille au cordon, & qui
eſt par conſéquent de 5 pieds, on aura la ligne P N de 17 toiſes
3 pieds: ſi donc de la ligne P K on retranche la ligne K L,
qui marque le talud de la muraille, qui eſt de 6 pieds, l’on aura
la ligne P L de 17 toiſes 4 pieds; & ſi la ligne N V eſt égale à
la hauteur du revêtement, c’eſt-à-dire de 5 toiſes, le trapeze
K L V N ſera le profil du revêtement: ainſi comme l’on con-
noît le rayon P N du cylindre, le demi-diametre P K du plus
grand cercle du cône tronqué, & le demi-diametre P L du
plus petit cercle du même cône, & de plus l’axe P p de 5 toiſes;
on a tout ce qu’il faut pour meſurer la ſolidité du cylindre
X V & celle du cône tronqué. Ayant donc trouvé ces ſolidités,
on ſouſtraira celle du cône tronqué de celle du cylindre, pour
avoir la différence, qui étant une fois trouvée, l’on dira: Si
360 m’ont donné tant pour la différence du cylindre au cône
tronqué, que me donneront 60 degrés, valeur de l’angle
N O P pour la ſolidité du ſecteur de la partie du cylindre,
après en avoir ôté le cône tronqué, & ce qu’on trouvera ſera
au juſte la valeur du revêtement du flanc concave. Quant à
la briſure F K, & au revers G I de l’orillon, ce ſont des par-
ties trop aiſées à toiſer, pour avoir beſoin d’explication.
855.
La maniere de toiſer l’arrondiſſement d’une contreſ-
22Figure 278. carpe, eſt encore une opération qui a auſſi ſes difficultés: mais
comme cette partie eſt la même que celle du flanc concave,
ſi on a bien entrendu ce que j’ai dit ci-devant, je ne crois pas
qu’on ſe trouve embarraſſé. Cependant comme je ne veux rien
laiſſer à deviner, conſidérez que pour toiſer la maçonnerie de
la contreſcarpe de la figure 278, on s’y prendra comme on
22Figure 278. carpe, eſt encore une opération qui a auſſi ſes difficultés: mais
comme cette partie eſt la même que celle du flanc concave,
ſi on a bien entrendu ce que j’ai dit ci-devant, je ne crois pas
qu’on ſe trouve embarraſſé. Cependant comme je ne veux rien
laiſſer à deviner, conſidérez que pour toiſer la maçonnerie de
la contreſcarpe de la figure 278, on s’y prendra comme on