Varignon, Pierre, Projet d' une nouvelle mechanique : avec Un examen de l' opinion de M. Borelli sur les propriétez des poids suspendus par des cordes

Table of contents

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[31.] Demonstration.
[32.] Corollaire I.
[33.] Corollaire II.
[34.] Corollaire III.
[35.] Corollaire IV.
[36.] Crollaire V.
[37.] Corollaire VI.
[38.] Corollaire VII.
[39.] Corollaire VIII.
[40.] Corollaire IX.
[41.] Corollaire X.
[42.] Corollaire XI.
[43.] Corollaire XII.
[44.] Corollaire XIII.
[45.] Corollaire XIV.
[46.] Corollaire XV.
[47.] Corollaire XVI.
[48.] Corollaire XVII.
[49.] Corollaire XVIII.
[50.] Corollaire XIX.
[51.] Remarque.
[52.] PROBLEME.
[53.] Solution.
[54.] Demonstration
[55.] PROPOSITION FONDAMENTALE DES POULIES,
[56.] Demonstration.
[57.] Corollaire I.
[58.] Corollaire II.
[59.] Corollaire III.
[60.] Corollaire IV.
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5327MECHANIQUE.
Corollaire I.
11DES
POULIES.
Il ſuit de-là que le poids, ou la puiſſance D, tant
que dure cet équilibre, eſt toujours à chacune des
puiſſances P, &
R, en raiſon réciproque des ſinus des
angles que font les lignes de direction de ce poids, &

de cette puiſſance avec celle de l’autre;
c’eſt-à-dire,
en raiſon réciproque des diſtances des lignes de di-
rection de ce poids &
de cette puiſſance, à quelque
point que ce ſoit de celle de l’autre.
Et pour la même
raiſon les puiſſances P &
R ſont auſſi entr’elles en
raiſon rèciproque des diſtances de leurs lignes de di-
rection à quelque point que ce ſoit de celle du poids,
ou de la puiſſance D, qu’elles ſoutiennent.
Corollaire II.
Si la puiſſance, ou le poids D, (le tout étant
appliqué à la poulie A comme cy-deſſus) eſt à chacune
des puiſſances P, &
R, comme le ſinus de l’angle
MHN, que font leurs cordes entr’elles, au ſinus de
ſa moitié;
elles le ſoutiendront en cet état: parce
que cette raiſon étant la même qu’il doit avoir aux
puiſſances qui l’y pourroient ſoutenir;
les puiſſances
p, &
R leur ſont néceſſairement égales; & par conſé-
quent étant appliquées de même, elles l’y doivent
auſſi ſoutenir.
Corollaire III.
Ce qui fait voir que lorſque lepoids D, eſt à cha-
cune des puiſſances P, &
R, en raiſon réciproque des
diſtances des lignes de direction de ce poids, &
de
cette puiſſance, à quelque point que ce ſoit de celle
de l’autre, il demeure en équilibre avec elles.
Ce
qu’on dit du poids D ſe doit auſſi de la puiſſance D.

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