Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

Table of contents

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[61.] TABLE Pour régler l’Epaiſſeur qu’il faut donner aux Revêtemens de Maçonnerie qui ſoûtiennent des Terraſſes ou Rempars.
[62.] PROPOSITION TROISIE’ME. Proble’me
[63.] APLICATION.
[64.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[65.] APLICATION.
[66.] CHAPITRE CINQUIE’ME. De la conſidération des Murs qui ont des Contreforts.
[67.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me.
[68.] Remarque premiere.
[69.] Remarque ſeconde.
[70.] Remarque troiſiéme.
[71.] PROPOSITION SECONDE. Proble’me.
[72.] APLICATION.
[73.] Remarque prémiere.
[74.] Remarque ſeconde.
[75.] PROPOSITION TROISIE’ME. Proble’me.
[76.] APLICATION.
[77.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[78.] APLICATION.
[79.] Remarque.
[80.] Examen des differentes Figures qu’on peut donner à la baſe des contreforts.
[81.] 51. Paralelle du Profil general de Mr. de Vauban avec les Régles des Chapitres précédens.
[82.] TABLE Pour expliquer les Dimenſious contenuës au Profil général de Mr. de Vauban.
[83.] 52. Remarque ſur la réſolution des Problêmes du deuxiéme dégré.
[84.] LA SCIENCE DES INGENIEURS DANS LA CONDUITE DES TRAVAUX DE FORTIFICATION. LIVRE SECOND. Qui tr aite de la Mécanique des Voûtes, pour montrer la ma-niere de déterminer l’épaiſſeur de leurs Piés-droits.
[85.] CHAPITRE PREMIER. Où l’on enſeigne comme ſe fait la pouſſée des Voûtes.
[85.1.] PRINCIPE TIRE’ DE LA MECANIQUE.
[85.2.] Corollaire Premier.
[85.3.] Corollaire Second.
[85.4.] Corollaire Troisie’me.
[85.5.] Corollaire Quatrie’me.
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5429LIVRE I. DE LA THEORIE DE LA MAÇONNERIE. exemple, que 3nn, ſoient moindres que 6bf, c’eſt une marque que
ce Probléme eſt impoſſible;
que ſi l’on trouve √3nn - 6bf\x{0020} = n,
c’eſt un ſigne que x, eſt égal à zero, c’eſt-à-dire que le ſommet
du Mur ſera la pointe d’un triangle dont l’épaiſſeur ſera zero.
CHAPITRE QUATRIE’ME.
De la maniere de calculer la pouſſée des Terres que ſoû-
tiennent le revêtemens des Terraſſes &
des Rempars,
afin de ſavoir l’épaiſſeur qu’il faut leur donner.
PRINCIPE TIRE’ DE LA ME’CANIQUE.
30. SI l’on a un poids H, ſur un plan incliné AC, & une puiſ-
11Planch.
2.
ſance K, qui ſoûtienne ce poids ſelon une direction EK,
22Fig. i.
V. le C.
art. 781.
& 786.
paralelle à l’horiſon, il eſt démontré dans la Mécanique que la
puiſſance K, eſt au poids comme la hauteur AB, du plan incliné
eſt à la longueur BC, de la baſe, or ſi l’on ſupoſe que la hauteur
AB, ſoit égale à la baſe BC, c’eſt-à-dire que la ligne AC, ſoit la
diagonale d’un quarré, la puiſſanceſera égale au poids, mais comme
c’eſt la même choſe que la puiſſance tire de E, en K, ou ſoit
apliquée au poids même, comme eſt la puiſſance P, qui pouſſe
par une direction diamêtrale EG, paralelle à l’horiſon, on peut
donc dire que la puiſſance P, a beſoin d’une force égale au poids
pour le ſoûtenir en équilibre.
Principe d’Experience.
31. C’eſt une choſe démontrée par l’experience, que les Terres
ordinaires, quand elles ſont nouvellement remuées &
miſes les
unes ſur les autres ſans être battuës ni entre-laſſées par aucun faſ-
cinage, prennent d’elles-mêmes une pente ou talud, qui fait avec
l’horiſon un angle de 45 degrés, ou qui ſuit la diagonale d’un
quarré je dis que cela arrive aux Terres ordinaires;
car nous
n’ignorons pas que ſi elles étoient ſablonneuſes, elles ne faſſent
un angle plus aigu, &
qu’au contraire ſi elles étoient graſſes &
fortes elles n’en faſſent un plus ouvert, mais pour tabler ſur quel-
que choſe de fixe, nous avons ſupoſé une terre qui tiendroit un
milieu entre ces deux-ci.

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