Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

Page concordance

< >
Scan Original
571 189
572 190
573 191
574 192
575 193
576 194
577 195
578 196
579 197
580 198
581 199
582 200
583 201
584 202
585 203
586 204
587 205
588 206
589 207
590 208
591 209
592 210
593 211
594 212
595 213
596 214
597 215
598 216
599 217
600 218
< >
page |< < (195) of 606 > >|
577195Preludes de l’Harmonie. veſtige, ou quelque ombre de connoiſ-
ſance analogue à leur deſir, ou appe-
tit naturel, comme tiennenr quelques
Philoſophes) ne peuuent rien connoi-
ſtre, ſi elles ne ſont determinées par les
images des obiects acquiſes, ou infuſes,
car ne pouuant ſe porter à la connoiſ-
ſance de tous les obiects poſſibles, (n’y
ayant que Dieu ſeul, dont l’entende-
ment eſt determiné par ſoy - meſme
de toute éternité à la connoiſſance de
toutes les choſes poſſibles,) il n’y a
point de raiſon pourquoy les Anges, les
hommes, ou les beſtes connoiſſent plu-
ſtoſt vne choſe, qu’vne autre, ſi ce n’eſt
parce que leurs facultez ſont determi-
nées par les eſpeces, ou images, qu’el-
les ont receues, &
mendiées d’ailleurs.
Or cette indetermination ſert enco-
re aux Philoſophes, qui diſent que les
indiuidus ne peuuent eſtre ce qu’ils sõt,
ſi Dieu ne les determine à eſtre tels, ou
tels indiuidus:
par exemple, ils croyent
qu’il n’y a point de raiſon pourquoy
Pierre eſt pluſtoſt l’indiuidu, que nous
appellons Pierre, qu’il n’eſt Paul;
pour-
quoy ceſte mouſche, ceſte fourmy, &
c.
eſt pluſtoſt telle en nombre, ou

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index