Corollaire II.
Démonstration.
Si ces deux corps ſe meuvent d’un même côté, il n’y aura
rien d’oppoſé qui puiſſe détruire leur mouvement: c’eſt pour-
quoi ils conſerveront après le choc la même quantité de mou-
vement qu’ils avoient avant le choc: car ſi celui qui a le plus
de mouvement en communique à celui qui en a moins, cette
quantité de mouvement reſte dans ce dernier. Or ces deux
corps étant conſidérés comme n’en faiſant qu’un ſeul (art. 925)
après le choc; il s’enſuit que leur quantité de mouvement eſt
la ſomme de celles qu’ils avoient avant le choc.
rien d’oppoſé qui puiſſe détruire leur mouvement: c’eſt pour-
quoi ils conſerveront après le choc la même quantité de mou-
vement qu’ils avoient avant le choc: car ſi celui qui a le plus
de mouvement en communique à celui qui en a moins, cette
quantité de mouvement reſte dans ce dernier. Or ces deux
corps étant conſidérés comme n’en faiſant qu’un ſeul (art. 925)
après le choc; il s’enſuit que leur quantité de mouvement eſt
la ſomme de celles qu’ils avoient avant le choc.
Corollaire I.
937.
Il ſuit delà que connoiſſant la quantité de mouvement
de deux corps, qui n’en font plus qu’un, après s’être rencon-
trés, l’on trouvera la vîteſſe en diviſant la quantité de mouve-
ment par la ſomme des maſſes; & que connoiſſant la vîteſſe,
l’on trouvera la ſomme des maſſes, en diviſant la quantité de
mouvement par la vîteſſe.
de deux corps, qui n’en font plus qu’un, après s’être rencon-
trés, l’on trouvera la vîteſſe en diviſant la quantité de mouve-
ment par la ſomme des maſſes; & que connoiſſant la vîteſſe,
l’on trouvera la ſomme des maſſes, en diviſant la quantité de
mouvement par la vîteſſe.