Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

Table of figures

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              <pb o="41" file="0061" n="61" rhead="DES PROPORTIONS CHIMIQUES."/>
            @ièrement les mêmes propriétés, ont aussi la
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            même composition. </s>
            <s xml:id="echoid-s452" xml:space="preserve">Dans la nature organique,
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            les degrés de combinaison sont presque à l’in-
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            fini, et n’ont aucune analogie avec ceux qu’offre
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            la nature inorganique.</s>
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            <s xml:id="echoid-s454" xml:space="preserve">En étudiant les proportions chimiques dans la
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            nature organique, nous sommes conduits aux
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            observations suivantes:</s>
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            <s xml:id="echoid-s456" xml:space="preserve">1° Dans les combinaisons organiques, il se
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            présente d’abord une circonstance très-extraor-
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            dinaire; </s>
            <s xml:id="echoid-s457" xml:space="preserve">c’est que, parmi le grand nombre de sub-
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            stances que nous avons sujet de croire simples, il
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            n’y en a que très-peu qui obéissent aux lois de la
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            nature organique, et qui puissent se combiner
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            suivant le principe qui y règne; </s>
            <s xml:id="echoid-s458" xml:space="preserve">c’est l’oxigène,
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            l’hydrogène, le carbone, l’azote (ou son radical
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            supposé, le nitricum) , et, dans des quantités
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            qui sont infiniment petites, le soufre, le phos-
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            phore, le fer et d’autres encore; </s>
            <s xml:id="echoid-s459" xml:space="preserve">mais la plupart
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            des éléments semblent être à jamais exclus de la
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            nature organique. </s>
            <s xml:id="echoid-s460" xml:space="preserve">Nous en ignorons la cause, et
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            il sera peut-être bien difficile de la découvrir.</s>
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          <p>
            <s xml:id="echoid-s462" xml:space="preserve">2° Il faut la combinaison de trois ou plus de
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            ces éléments, pour produire des atomes compo-
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            sés organiques; </s>
            <s xml:id="echoid-s463" xml:space="preserve">et l’on n’a jusqu’ici trouvé au-
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            cune loi qui limite leurs combinaisons à certains
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            nombres proportionnels d’atomes de chaque élé-
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            ment. </s>
            <s xml:id="echoid-s464" xml:space="preserve">C’est à cette circonstance qu’est dû le
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            nombre presque infini de différentes </s>
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