Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

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618520NOUVEAU COURS
Corollaire II.
987. Si la direction de la force motrice eſt parallele à l’ho-
rizon, la verticale A O menée par le point A ſera l’axe de la
parabole, &
le point A eſt le ſommet de la courbe. Si la direc-
tion eſt oblique, la ligne A O menée par le même point A ſera
11Figure 335. un diametre.
Si le corps eſt pouſſé de A vers B, le point H déter-
miné par la verticale, menée par le milieu de G B, ſera le plus
haut où le corps puiſſe s’élever;
s’il eſt pouſſé de A vers Q, le
point A ſera le plus haut où il puiſſe ſe trouver dans le mouve-
ment.
Corollaire III.
988. Les paraboles décrite par un même mobile ont d’au-
tant plus d’étendue que la force motrice eſt plus grande ſous
la même inclinaiſon:
car l’étendue dépend de la force motrice
&
de l’inclinaiſon de la direction de cette même force à l’ho-
rizon.
Définition.
989. La ligne A B, direction de la force motrice, eſt nom-
mée la ligne de projection;
la ligne B D élevée du point D de
l’horizon où le corps tombe perpendiculairement juſqu’à la
ligne de projection eſt nommée ligne de chûte.
La ligne A D
menée du point d’où le corps part juſqu’au point où il arrive
ſur l’horizon, eſt appellée ligne de but.
Si cette ligne eſt ho-
rizontale, comme dans la figure 335, on l’appelle amplitude
de la parabole;
cette ligne détermine l’étendue du jet, & c’eſt
pour cela qu’on l’appelle amplitude.
Principe Fondamental.
990. Comme les étendues des paraboles décrites par un
même mobile dépendent de la force qui a mis le mobile en
mouvement;
pour ramener cette force à quelques meſures
fixes &
déterminées, les Géometres, après Galilée, ſont con-
venus d’eſtimer les forces par les hauteurs, dont il auroit fallu
que le même corps tombât pour acquérir la vîteſſe qu’on lui
ſuppoſe:
car comme un mobile en tombant acquiert à chaque
inſtant de nouveaux degrés de vîteſſe, il n’y a point de vîteſſe
ſi grande qu’on puiſſe imaginer, à laquelle le même mobile
ne puiſſe arriver, puiſque l’on peut ſuppoſer la hauteur dont
il eſt tombé auſſi grande que l’on voudra.

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