Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

< >
[591.] Demonstration.
[592.] Définition.
[593.] Corollaire.
[594.] Remarque.
[595.] PROPOSITION X. Theoreme.
[596.] Demonstration.
[597.] Autre demonstration.
[598.] Corollaire I.
[599.] Corollaire II.
[600.] Corollaire III.
[601.] Corollaire IV.
[602.] PROPOSITION XI. Theoreme.
[603.] Démonstration.
[604.] Corollaire I.
[605.] Corollaire II.
[606.] Corollaire III.
[607.] PROPOSITION XII. Theoreme.
[608.] Demonstration.
[609.] Corollaire I.
[610.] Corollaire II.
[611.] Corollaire III.
[612.] PROPOSITION XIII. Théoreme.
[613.] Demonstration.
[614.] PROPOSITION XIV. Théoreme.
[615.] Demonstration.
[616.] PROPOSITION XV. Probleme.
[617.] Solution.
[618.] Demonstration.
[619.] Remarque.
[620.] PROPOSITION XVI. Probleme.
< >
page |< < (521) of 805 > >|
619521DE MATHÉMATIQUE. Liv. XIV.
PROPOSITION VIII.
Probleme.
991. Connoiſſant la ligne de projection A B, ſuppoſée parallele
11Figure 336. à l’horizon, &
la ligne de chûte B F de la parabole A E F décrite
par
un mobile quelconque, on demande de quelle hauteur ce mobile
doit
tomber pour avoir à la fin de ſa chûte une vîteſſe avec laquelle
il
puiſſe parcourir la ligne A B d’un mouvement uniforme, dans le
même
tems que la peſanteur lui fera parcourir B F ou A G.
Soit x la hauteur d’où le corps doit tomber pour avoir la
vîteſſe
demandée;
ſoit T le tems que le corps emploie à par-
courir
B F en vertu de ſa peſanteur;
ſoit fait de plus B F = a,
&
A B = 2b. La vîteſſe que la peſanteur a communiquée au
corps
à la fin de ſa chûte par B F eſt telle qu’elle lui fait par-
courir
2a ou 2B F dans le tems T (art.
962): la vîteſſe qui
doit
être acquiſe par la hauteur inconnue x eſt telle qu’elle
fait
parcourir au même corps l’eſpace 2b ou A B dans le même
tems
T:
d’ailleurs (art. 959) les vîteſſes acquiſes par diffé-
rentes
hauteurs ſont comme les racines quarrées de ces hau-
teurs
, qui ſont a &
x: on aura donc cette proportion,
√a\x
{0020}:
√x\x{0020}: : 2a: 2b: : a: b; d’où l’on tire a√x\x{0020}=b√a\x{0020}: éle-
vant
tout au quarré, on aura a2x = b2a, d’où l’on déduit x
= {b2/a}:
donc on aura cette proportion, a: b: : b: x. Pour conſ-
truire
cette valeur de x, du point G au point D milieu de la
ligne
A B, on menera une ligne G D;
on élevera au point D,
la
perpendiculaire C D à cette ligne, juſqu’à ce qu’elle ren-
contre
la ligne A G, prolongée en C;
je dis que la ligne A C
eſt
égale à x, c’eſt-à-dire que cette ligne eſt la hauteur dont le
corps
doit tomber pour avoir la vîteſſe demandée:
car à cauſe
des
triangles ſemblables G A D, D A C, on aura A G (b):
A D (b): : A D (b): A C ({bb/a}). C. Q. F. T. & D.
Suite du Problême précédent.
992. Si l’on veut ſçavoir de quelle hauteur le mobile doit
tomber
pour acquérir une vîteſſe capable de lui faire

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index