Varignon, Pierre, Projet d' une nouvelle mechanique : avec Un examen de l' opinion de M. Borelli sur les propriétez des poids suspendus par des cordes

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6236NOUVELLE
Cela conçcû il eſt clair par la propoſition qu’on vient
11DES
POULIES.
de démontrer
22
que{ # {x. R :: a. b. \\ R. y :: d. c.} # Donc {x. y :: ad. bc. \\ & \\ x. x + y :: ad. ad + bc. # }Donc
# {z. R :: e. f. \\ R. x :: b. a.} # Donc z. x :: eb. fa.
z. x + y : : adeb. aadf + abcf. Donc z. z + x + y : :
adeb.
adeb + aadf + abcf. Or R. z : : f. e. Donc R.
z + x + y = D : : adefb. adeeb + aadef + aebcf. Et en
diviſant les deux terniers termes de cette derniére
proportion, par ae, l’on aura R.
D : : dfb. edb +
adf + bcf.
Ce qu’il faloit démontrer.
Corollaire XVII.
D’où il ſuit que dans cet uſage des poulies, lors
que les parties de corde, qui touchent celles de l’é-
charpe LH, ſont paralleles, la puiſſance R eſt au
poids D, comme l’unité au double du nombre des
poulies ſuſpenduës;
mais que dans tout autre cas,
elle lui eſt toujours en plus grande raiſon;
& même,
cette raiſon augmente, quoi qu’en proportion diffé-
rente, à meſure que les angles A, C &
E deviennent
moins aigus, ou plus obtus.
On voit aſſez que tous ces Corollaires avec une infinité
d’autres qu’on pourroit encore tirer de cette propoſition, dé-
pendent abſolument de ſon univerſalité, &
que ſans cela
il ſeroit impoſſible de réſoudre une infinité de Problêmes
qu’on peut faire ſur cette matiére.
Par exemple celui-ci.
20[Figure 20]

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