6237LIVRE I. DE LA THEORIE DE LA MAÇONNERIE. préciſion à quoi peut aller cette
nouvelle pouſſée, mais ce ſeroit
perdre du tems mal-à-propos.
perdre du tems mal-à-propos.
On remarquera ſeulement, qu’en ne donnant point de talud aux
revêtemens de Fortification, il n’y a point de doute qu’étant bat-
tus en brêche, la deſtruction ne ſe faſſe plûtôt par la facilité que
les débris auront de s’ébouler; d’un autre côté, dans les Pays où la
Maçonnerie n’eſt pas bien bonne, & où les revêtemens ſont ſujets
à ſurplomber ou à ſoufler, on s’aperçevroit bien-tôt du mauvais
effet de ce ſyſtême, qui, à ce que je crois, n’aura pas beaucoup de
Partiſans.
revêtemens de Fortification, il n’y a point de doute qu’étant bat-
tus en brêche, la deſtruction ne ſe faſſe plûtôt par la facilité que
les débris auront de s’ébouler; d’un autre côté, dans les Pays où la
Maçonnerie n’eſt pas bien bonne, & où les revêtemens ſont ſujets
à ſurplomber ou à ſoufler, on s’aperçevroit bien-tôt du mauvais
effet de ce ſyſtême, qui, à ce que je crois, n’aura pas beaucoup de
Partiſans.
35.
Trouver quelle épaiſſeur il faut donner aux revêtemens
des Rempars de Fortificatïon qui ſont accompagnés d’un
Parapet.
des Rempars de Fortificatïon qui ſont accompagnés d’un
Parapet.
Nous n’avons parlé juſqu’ici que de l’épaiſſeur des Murs qui ſoû-
tenoient des Terraſſes, & non pas de ceux qui ſervent de revête-
mens aux Rempars des Fortifications: il y a des gens qui croyent
que c’eſt à peu-prês la même choſe, mais il y a bien de la diffe-
rence; car comme on éleve toûjours ſur ces ſortes de Rempars un
Parapet de Terre qui fortifie la pouſſée de celles qui ſont déja der-
riere le revêtement, l’on ſent bien que ces revêtemens-ci doivent
avoir plus d’épaiſſeur que ceux de Terraſſes: il eſt vrai qu’il y a un
peu de difficulté à trouver de combien le Parapet augmente cette
pouſſée, mais l’on va voir qu’on en peut rendre le calcul auſſi aiſé
que le précédent.
tenoient des Terraſſes, & non pas de ceux qui ſervent de revête-
mens aux Rempars des Fortifications: il y a des gens qui croyent
que c’eſt à peu-prês la même choſe, mais il y a bien de la diffe-
rence; car comme on éleve toûjours ſur ces ſortes de Rempars un
Parapet de Terre qui fortifie la pouſſée de celles qui ſont déja der-
riere le revêtement, l’on ſent bien que ces revêtemens-ci doivent
avoir plus d’épaiſſeur que ceux de Terraſſes: il eſt vrai qu’il y a un
peu de difficulté à trouver de combien le Parapet augmente cette
pouſſée, mais l’on va voir qu’on en peut rendre le calcul auſſi aiſé
que le précédent.
Ayant pris KD, égal à DB, conſiderés la premiere ligne comme
11Fig. 4. marquant le niveau du Rempart, deſſus lequel l’on a élevé la Ban-
quette & le Parapet IGEQ, ſoûtenu par un petit revêtement EC,
auquel l’on donne ordinairement 4 pieds de hauteur ſur 3 d’épaiſ-
ſeur; ſi l’on diviſe la ligne BD, en autant de parties égales qu’il
y a de pieds dans la hauteur du revêtement, & que l’on tire toutes
les lignes comme ST, VX & c. paralelles à KB, elles formeront
des Trapezes comme dans la figure précédente, & ſi l’on prolonge
toutes ces paralelles juſqu’à la rencontre des lignes qui renferment
le Parapet & la Banquette, l’on aura un grand nombre de nouveaux
Trapezes, dont chacun pourra être regardé comme la quantité
dont la puiſſance qui lui répond eſt augmentée. Cela poſé, il faut
11Fig. 4. marquant le niveau du Rempart, deſſus lequel l’on a élevé la Ban-
quette & le Parapet IGEQ, ſoûtenu par un petit revêtement EC,
auquel l’on donne ordinairement 4 pieds de hauteur ſur 3 d’épaiſ-
ſeur; ſi l’on diviſe la ligne BD, en autant de parties égales qu’il
y a de pieds dans la hauteur du revêtement, & que l’on tire toutes
les lignes comme ST, VX & c. paralelles à KB, elles formeront
des Trapezes comme dans la figure précédente, & ſi l’on prolonge
toutes ces paralelles juſqu’à la rencontre des lignes qui renferment
le Parapet & la Banquette, l’on aura un grand nombre de nouveaux
Trapezes, dont chacun pourra être regardé comme la quantité
dont la puiſſance qui lui répond eſt augmentée. Cela poſé, il faut