Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[551.] VIII.
[552.] IX.
[554.] XI.
[555.] PROPOSITION I. Theoreme.
[556.] Demonstration.
[557.] Corollaire.
[558.] PROPOSITION II. Theoreme.
[559.] Demonstration.
[560.] Corollaire.
[561.] PROPOSITION III. Théoreme.
[562.] Demonstration.
[563.] Corollaire I.
[564.] Corollaire II.
[565.] PROPOSITION IV. Theoreme.
[566.] Demonstration.
[567.] Corollaire I.
[568.] Corollaire II.
[569.] Corollaire III.
[570.] Corollaire IV.
[571.] Corollaire V.
[572.] PROPOSITION V. Theoreme.
[573.] Demonstration.
[574.] Corollaire.
[575.] PROPOSITION VI. Theoreme.
[576.] Demonstration.
[577.] Corollaire.
[578.] PROPOSITION VII Théoreme.
[579.] Demonstration.
[580.] Corollaire I.
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625527DE MATHÉMATIQUE. Liv. XIV.
Démonstration.
Nous avons fait voir (art. 997) que le parametre, la ligne
de projection, &
la ligne de chûte étoient trois proportion-
nelles:
ainſi pour prouver que la ligne G E eſt la ligne de pro-
jection, il n’y a qu’à prouver qu’elle eſt moyenne proportion-
nelle entre le parametre M G &
la ligne de chûte correſpon-
dante E F.
Or ſi l’on tire les lignes M E, l’on aura les trian-
gles ſemblables M G E &
G E F; car ils ont chacun un angle
droit, &
les angles G M E & E G F ont chacun pour meſure
la moitié de l’arc G I E:
par conſéquent l’on a M G: G E: :
G E :
E F.
Mais ſi la perpendiculaire élevée ſur le point F, au lieu de
11Figure 343. couper le cercle, ne faiſoit que le toucher en un ſeul point
E;
je dis que la ligne G E ſera encore l’inclinaiſon du mor-
tier;
puiſqu’à cauſe des triangles ſemblables M G E & G E F,
l’on aura M G :
G E : : G E : E F.
Enſin ſi l’on ſuppoſe que le point donné ſoit l’endroit C, &
que la perpendiculaire C D ne rencontre pas le cercle, je dis
que le problême eſt impoſſible;
puiſque G D, qui eſt ſuppoſé
la ligne de projection, ne peut pas être moyenne proportion-
nelle entre le parametre M G &
la ligne de chûte D C: car
pour cela il faudroit qu’elle fût un côté commun aux deux
triangles ſemblables M G E &
G D C; ce qui ne peut arriver,
tant que la pointe D ſera hors du cercle.
Corollaire I.
1006. Il ſuit delà que lorſque la perpendiculaire E F coupe
le cercle, le problême a deux ſolutions, &
que par conſéquent
on peut jetter une bombe en un même endroit par deux che-
mins différens:
car les arcs M E & G E étant égaux, lorſque
le mortier ſera pointé à un degré d’élevation par un angle au-
tant au deſſus qu’au deſſous du quart de cercle, la bombe
ira également loin:
mais comme les angles M G E n’ont pour
meſure que les moitiés des arcs M E, &
que c’eſt toujours avec
la verticale M G &
les lignes de projections G E, que l’on con-
ſidere l’élevation du mortier;
l’on voit que cet angle ſera tou-
jours plus petit qu’un droit, &
qu’on pourra pointer le mortier
également au deſſus ou au deſſous de 45 degrés pour chaſſer la
bombe en un même endroit.

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