Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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6547& Mathematiques.
Qvestion XI.
Pourquoy les gens de lettre, c’eſt à dire
les
hommes ſçauans, ne paruienuent-ils
pas
pour l’ordinaire à de ſi grandes for-
tunes
, que ceux qui ſont vaillans, ou qui
ont
quelqu’autre addreſſe.
PLuſieurs s’eſtonnent de ce que les
ſçauans
n’ont pas couſtume de par-
uen
ir aux grãdes dignitez, atendu qu’il
sĕble
, qu’ils doiuent eſtre les plus adui-
ſez
&
les plus ſages, à raiſon de la grãde
lumiere
qu’ils reçoiuĕt de la lecturedes
bons
liures, &
de la frequente medita-
tion
qui leur eſt ordinaire:
& conſe-
quemment
qu’ils doiuent gouuerner
les
Republiques, &
les Eſtats, & com-
mander
aux peuples, ſuiuant le deſir
des
anciens, qui ont creu que le mon-
de
ſeroit bien-heureux quand il ſeroit
gouuerné
par les Philoſophes, quoy
qu’ils
ne ſe ſoient pas mis ſouz la con-
duite
de Pythagore, ou de Platõ.
Mais
l’on
peut répondre que ceux qui em-
ployentleur
vie à la lecture, &
à la

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