Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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6951& Mathematiques. deux lieux aſſez éloignez l’vn de l’au-
tre, de l’inſtant precis, auquel l’Eclipſe
de la Lune commence, ou finit:
car la
difference du temps du midy eſtant
conuertie en degrez, monſtre la verita-
ble diſtance des Meridiens;
d’autant
qu’à l@égard de tous ceux qui ont la Lu-
ne ſur l’horizon, elle entre veritable-
ment, &
viſiblement en meſme temps,
c’eſt à dire au commencement de l’E-
clypſe, dans la pyramide de l’ombre de
la terre, &
en ſort à la fin. Car encore
que la Lune face parallaxe en cette po-
ſition, neantmoins ce n’eſt pas à l’égard
de l’ombre, dans laquelle elle eſt plon-
gée, mais à l’égard de la region du Ciel,
qui luy eſt ſuperieure, &
qui eſt plus é-
loignée de la terre.
A quoy il faut ad-
jouſter, que dans le paſſage de la Lune,
l’ombre de la terre, &
elle, gardent vne
égale diſtance d’auec la ſur-face de la
terre, à l’égard de laquelle elles ne font
nul parallaxe, mais elles paroiſſent par
tout en meſme inſtant, ſouz la meſme
ligne de viſion, comme font les choſes
contiguës qui ſont les vnes ſur les au-
tres.
Il y a encore vn autre moyen,

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