Berzelius, Jöns Jakob
,
Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité
Text
Text Image
Image
XML
Thumbnail overview
Document information
None
Concordance
Notes
Handwritten
Figures
Content
Thumbnails
page
|<
<
(49)
of 337
>
>|
<
echo
version
="
1.0RC
">
<
text
xml:lang
="
fr
"
type
="
free
">
<
div
xml:id
="
echoid-div15
"
type
="
section
"
level
="
1
"
n
="
10
">
<
p
>
<
s
xml:id
="
echoid-s527
"
xml:space
="
preserve
">
<
pb
o
="
49
"
file
="
0069
"
n
="
69
"
rhead
="
DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
"/>
atome d’oxigène et d’un atome d’hydrogène;
<
lb
/>
</
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s528
"
xml:space
="
preserve
">mais comme elle contient deux volumes de ce
<
lb
/>
dernier gaz sur un volume du premier, on en a
<
lb
/>
conclu que dans l’hydrogène et les substances com-
<
lb
/>
bustibles en général, le volume n’a que la moi-
<
lb
/>
tié du poids de l’atome, tandis que dans l’oxi-
<
lb
/>
gène, le volume et l’atome ont le même poids. </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s529
"
xml:space
="
preserve
">
<
lb
/>
Ceci n’étant qu’une supposition gratuite, dont
<
lb
/>
la justesse n’est pas même susceptible d’examen,
<
lb
/>
il me paraît plus simple et plus conforme à la
<
lb
/>
vraisemblance, d’admettre le même rapport de
<
lb
/>
poids entre le volume et l’atome dans les corps
<
lb
/>
combustibles que dans l’oxigène, puisque rien
<
lb
/>
ne fait soupçonner qu’il y ait entre eux une dif-
<
lb
/>
férence. </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s530
"
xml:space
="
preserve
">En considérant l’eau comme composée
<
lb
/>
de deux atomes de radical et d’un atome d’oxi-
<
lb
/>
gène, la théorie corpusculaire et celle des vo-
<
lb
/>
lumes s’identifient; </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s531
"
xml:space
="
preserve
">en sorte que leur différence
<
lb
/>
ne consiste que dans l’état d’agrégation où elles
<
lb
/>
représentent les corps.</
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s532
"
xml:space
="
preserve
"/>
</
p
>
<
p
>
<
s
xml:id
="
echoid-s533
"
xml:space
="
preserve
">Bien qu’il paraisse, au premier abord, que la
<
lb
/>
théorie des volumes devrait être plus facile à
<
lb
/>
prouver par des faits, ils sont cependant si rares
<
lb
/>
que, d’un très - petit nombre, l’on est obligé
<
lb
/>
d’inférer tous les autres. </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s534
"
xml:space
="
preserve
">Nous ne connaissons
<
lb
/>
encore que deux substances élémentaires dont
<
lb
/>
nous puissions mesurer le volume à l’état de gaz:
<
lb
/>
</
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s535
"
xml:space
="
preserve
">c’est l’hydrogène et l’oxigène. </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s536
"
xml:space
="
preserve
">La simplicité de l’a-
<
lb
/>
zote est devenue trop douteuse depuis la </
s
>
</
p
>
</
div
>
</
text
>
</
echo
>