Corollaire III.
De-là on voit qu’il n’y a point non plus de puiſſan-
ce capable de ſoutenir un poids rond, ou quelque
ſphére que ce ſoit, ſur quelque ſurface que ce puiſſe
être, à moins que le concours de leurs lignes de di-
rection ne ſe faſſe dans ſon centre de grandeur; parce
que c’eſt le ſeul point de ce corps, d’où l’on puiſſe
tirer une ligne qui paſſe par ſa baze, & qui ſoit en
même temps perpendiculaire à la ſurface ſur laquelle
il eſt ſoutenu. Dans tout autre configuration de poids,
il en va tout autrement: parce que l’on y peut trou-
ver pluſieurs points, d’où il eſt poſſible de tirer de
telles perpendiculaires.
ce capable de ſoutenir un poids rond, ou quelque
ſphére que ce ſoit, ſur quelque ſurface que ce puiſſe
être, à moins que le concours de leurs lignes de di-
rection ne ſe faſſe dans ſon centre de grandeur; parce
que c’eſt le ſeul point de ce corps, d’où l’on puiſſe
tirer une ligne qui paſſe par ſa baze, & qui ſoit en
même temps perpendiculaire à la ſurface ſur laquelle
il eſt ſoutenu. Dans tout autre configuration de poids,
il en va tout autrement: parce que l’on y peut trou-
ver pluſieurs points, d’où il eſt poſſible de tirer de
telles perpendiculaires.
Corollaire IV.
Il n’y a point encore de puiſſance R, telle quelle
ſoit, qui puiſſe ſoutenir aucun poids ſur quelque ſur-
face que ce puiſſe être, à moins que ſa ligne de di-
rection AR ne ſe trouve dans le complement NAO
de l’angle CAO, que fait la ligne de direction AC
de ce poids avec AO tirée du point A perpendiculai-
rement à cette ſurface GH. Car 1°. ſi elle concou-
roit avec AN elle ne feroit plus aueun angle avec
AC: ainſi cette puiſſance porteroit ſeule tout ce poids,
& non avec ce plan; ce qui eſt contre l’hypothêſe.
2°. Si cette ligne de direction concouroit avec AO,
ou ſi elle ſortoit de l’angle NAO, la diagonale AD
du parallelogramme BC ſe tourneroit vers G; ce
qui feroit néceſſairement (Corol. Lemm. I.) tomber ce
poids de ce côté-là, ce qui eſt encore contre l’hypo-
thêſe. Donc la ligne de direction AB de la puiſſance
R, doit toujours ſe trouver dans le complement
ſoit, qui puiſſe ſoutenir aucun poids ſur quelque ſur-
face que ce puiſſe être, à moins que ſa ligne de di-
rection AR ne ſe trouve dans le complement NAO
de l’angle CAO, que fait la ligne de direction AC
de ce poids avec AO tirée du point A perpendiculai-
rement à cette ſurface GH. Car 1°. ſi elle concou-
roit avec AN elle ne feroit plus aueun angle avec
AC: ainſi cette puiſſance porteroit ſeule tout ce poids,
& non avec ce plan; ce qui eſt contre l’hypothêſe.
2°. Si cette ligne de direction concouroit avec AO,
ou ſi elle ſortoit de l’angle NAO, la diagonale AD
du parallelogramme BC ſe tourneroit vers G; ce
qui feroit néceſſairement (Corol. Lemm. I.) tomber ce
poids de ce côté-là, ce qui eſt encore contre l’hypo-
thêſe. Donc la ligne de direction AB de la puiſſance
R, doit toujours ſe trouver dans le complement