Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[621.] PROPOSITION XVII. Probleme.
[622.] Demonstration.
[623.] Corollaire.
[624.] PROPOSITION XVIII. Probleme.
[625.] Démonstration.
[626.] Corollaire.
[627.] Fin du huitieme Livre.
[628.] NOUVEAU COURS DE MATHÉMATIQUE. LIVRE NEUVIEME. DES SECTIONS CONIQUES.
[629.] CHAPITRE PREMIER. Qui traite des propriétés de la Parabole. Définitions. I.
[630.] II.
[631.] III.
[632.] IV.
[634.] VI.
[635.] VII.
[636.] VIII.
[637.] PROPOSITION I. Theoreme.
[638.] Demonstration.
[639.] PROPOSITION II. Theoreme.
[640.] Demonstration.
[641.] Corollaire I.
[642.] Corollaire II.
[643.] Corollaire III.
[644.] PROPOSITION III. Probleme
[645.] Demonstration.
[646.] Corollaire I.
[647.] Corollaire II.
[648.] Definition.
[649.] PROPOSITION IV. Theoreme.
[650.] Demonstration.
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693577DE MATHÉMATIQUE. Liv. XV.
Autre démonſtration par le mouvement.
1105. Pour prouver que Q : P : : 1 : 6 dans la figure 394, ou
11Figure 394. que Q :
P : : 1 : 8 dans la figure 395, remarquez que pour que
le Poids P ſoit élevé par la puiſſance Q d’un pied, il faut que
chacune des cordes qui ſoutient le poids ſe raccourciſſe auſſi d’un
pied, &
qu’ainſi la puiſſance doit deſcendre d’autant de pieds
qu’il y a de brins de cordes qui ſe raccourciſſent:
mais il y a
deux fois autant de brins de corde qu’il y a de poulies mobiles;
ce qui fait voir que la vîteſſe du poids eſt à celle de la puiſſance,
comme l’unité eſt au double du nombre des poulies d’en bas,
&
par conſéquent la puiſſance & le poids ſont en équilibre,
puiſqu’ils ſont en raiſon réciproque de leur vîteſſe.
Application de l’effet des poulies aux manœuvres de l’Artillerie.
1106. De toutes les machines compoſées, il n’y en a pas
22Figure 396. qui ſoient plus en uſage pour les manœuvres de l’Artillerie, &

pour celles qu’on pratique en général, pour élever facilement
des corps fort peſans, que la chevre.
Or pour faire voir ici l’effet
de la chevre A B C D, qui eſt équipée de deux poulies mouflées
immobiles E, F, &
de deux autres mobiles G, H, à la moufle
deſquelles eſt attachée une piece de canon peſant 4800 livres.
Conſidérez que ſi la puiſſance eſt appliquée à la corde E Q,
l’on aura Q :
P : : 1 : 4; ainſi la puiſſance ne ſoutiendra que la
quatrieme partie du poids, c’eſt-à-dire 1200 livres;
mais la
puiſſance, quand on ſe ſert d’une chevre, n’eſt jamais appli-
quée aux cordes, elle eſt toujours appliquée à un levier M O,
qui paſſe dans le treuil K L de la chevre.
Or ſi le treuil a un
pied de diametre, &
que le levier depuis l’axe du treuil juſqu à
l’endroit où eſt appliquée la puiſſance, ſoit de 5 pieds, ou au-
trement de 60 pouces, le rayon du treuil &
la longueur du
levier feront un levier du ſecond genre, dont le point d’appui
ſera au centre du treuil, la puiſſance à l’extrêmité O, &
le
poids à l’endroit I de la circonférence du treuil.
Si la puiſſance
ſoutient le poids en équilibre, il y aura même raiſon de cette
puiſſance au poids, que du rayon du treuil à la longueur du
levier, c’eſt-à-dire comme 6 pouces eſt à 60 pouces, ou bien
comme 1 eſt à 10;
mais à l’endroit I, le poids de 4800 eſt ré-
duit à 1200:
la puiſſance qui ſeroit appliquée au levier ne

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