Voltaire, Elémens de la philosophie de Neuton : mis à la portée de tout le monde

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7155DE NEUTON. trois faiſceaux, trois cones des rayons, qui
de l’objet tombent ſur cet œil, ils ſe réuni-
ront aux points A.
A. A. par delà la rétine,
il verra les objets confus.
La Nature a fourni un ſecours contre
cet inconvénient, par la force qu’elle a
donnée aux muſcles de l’œil d’allonger, ou
d’aplatir l’œil, de l’approcher ou de le re-
culer de la rétine.
Ainſi dans cet œil de
Vieillard, ou dans cet œil malade, le criſtal-
lin a la faculté de s’avancer un peu, &
d’aller
en D.
D. : alors l’eſpace entre le criſtallin &
le fond de la rétine deviennent plus grands,
les rayons ont le tems de venir ſe réunir ſur
la rétine, au lieu d’aller au-delà;
mais lorſ-
que cette force eſt perdue, l’induſtrie hu-
maine y ſupplée, un verre lenticulaire eſt
mis entre l’objet &
l’œil affaibli. L’effet de
ce verre eſt de rapprocher les rayons qu’il
a reçus, l’œil les reçoit donc &
plus raſſem-
blés &
en plus grand nombre: ils vien-
nent aboutir à un point de la rétine comme
il le faut;
alors la vûe eſt nette & diſ-
tincte.
Regardez cet autre œil, qui a une

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