Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

Page concordance

< >
Scan Original
121 101
122 102
123 103
124 104
125 105
126 106
127 107
128 108
129 109
130 110
131 111
132 112
133 113
134 114
135 115
136 116
137 117
138 118
139 119
140 120
141 121
142 122
143 123
144 124
145 125
146 126
147 127
148 128
149 129
150 130
< >
page |< < (62) of 337 > >|
8262SUR LA THÉORIE quantité de calorique. On ne peut pas supposer
un dégagement de calorique là où au contraire il
y a absorption de calorique latent.
Mais choisissons un autre exemple dont le ré-
sultat est encore plus frappant, savoir, la com-
bustion du gaz hydrogène.
La chaleur spécifi-
que d’une partie d’eau est toujours prise pour
1,000;
il faut donc que dans cent parties d’eau,
il y ait 100,000 de chaleur spécifique.
Nous ve-
nons de voir que la chaleur spécifique du gaz
oxigène est 0, 2361;
celle du gaz hydrogène, com-
parée avec celled’un poids égal d’eau, est 3, 2936.
Il y a dans 100 parties d’eau 11, 75 parties d’hy-
drogène, dont la chaleur spécifique peut être re-
présentée par 38, 69 et 88, 25 parties d’oxigène,
dont la chaleur spécifique est 20, 83.
En ajoutant
20, 83 à 38, 69, on à 59, 52 pour la chaleur spé-
cifique du mélange de gaz hydrogène et de gaz
oxigène nécessaire pour produire 100 parties
d’eau.
La combinaison faite, il en résulte de l’eau
gazéiforme, dilatée par un feu violent à un vo-
lume plusieurs ſois plus grand que celui du mé-
lange des deux éléments gazeux.
Mais la chaleur
spécifique de cette eau refroidie et liquide, est
100, c’est-à-dire 40, 48 de plus que celle de ses
deux éléments à l’élat de gaz.
D’où vient donc
cette énorme quantité de calorique dégagée par
la combustion du gaz hydrogène ?
Elle n’est
point due à un changement de chaleur

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index