8365& Matbematiques.
tement peut eſtre de quelque conſide-
ration à l’égard de celuy qu’ils reçoi-
uent de la viſion, & de la jouïſſance de
Dieu, qui les éleue à vne ſcience bien
plus grande, & plus excellente que
celle de toute la nature. C’eſt donc
apres celle la qu’il faut touſiours aſpi-
rer, & qu neſ acqmert @ue par l’obſer-
uation des commandeméns de D eu,
& par l’accompliſſement de ſa ſaincte
volonté, qui a vne auſſi grande diſfe-
rence de longitude d’auec la noſtre,
qu’il y a d’imperfections dans la crea-
ture, & de perfectiõs dans le Createur.
ration à l’égard de celuy qu’ils reçoi-
uent de la viſion, & de la jouïſſance de
Dieu, qui les éleue à vne ſcience bien
plus grande, & plus excellente que
celle de toute la nature. C’eſt donc
apres celle la qu’il faut touſiours aſpi-
rer, & qu neſ acqmert @ue par l’obſer-
uation des commandeméns de D eu,
& par l’accompliſſement de ſa ſaincte
volonté, qui a vne auſſi grande diſfe-
rence de longitude d’auec la noſtre,
qu’il y a d’imperfections dans la crea-
ture, & de perfectiõs dans le Createur.
Qvestion XIII.
Quelle eſt la choſe la plus admirable de tout
le monde ?
le monde ?
CEtte queſtion ſe doit entendre des
choſes viſibles & corporelles, aſin
que l’on ne meſle pas la beauté, & l’ex-
cellĕce de l’eſprit, auec celle du corps,
& que l’on ſe tienne dans le meſme or-
dre des creatures. Or il ſemble que
tous les mortels contemplent
choſes viſibles & corporelles, aſin
que l’on ne meſle pas la beauté, & l’ex-
cellĕce de l’eſprit, auec celle du corps,
& que l’on ſe tienne dans le meſme or-
dre des creatures. Or il ſemble que
tous les mortels contemplent