Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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8464SUR LA THÉORIE cette opinion était mal fondée; et nous savons
maintenant
que la combinaison des métaux avec
le
soufre est accompagnée du même phéno-
mène
du feu que leur oxidation, et que ce feu
est
le même, que le métal chauffé soit exposé à
l’action
du soufre liquide ou transformé en gaz,
soit
par l’effet de la chaleur, soit par sa combi-
naison
avec l’hydrogène.
La combustion pro-
duite
dans ces cas est absolument la même que
celle
qui naît de l’oxidation;
et il n’y a de diffé-
rence
que dans le corps avec lequel le métal se
combine
.
L’expérience a encore prouvé que la
combinaison
de deux métaux peut être accompa-
gnée
de l’ignition;
et l’on a vu une base chauffée
dans
le gaz d’un acide, s’allumer et brûler un
moment
en produisant un sel.
Il est depuis long-
temps
connu que l’acide sulfurique concentré,
mêlé
de magnésie caustique, se combine avec la
terre
, en élevant la température au point de
faire
rougir le mélange.
En un mot, l’expérience
a
prouvé qu’il se dégage du calorique à chaque
combinaison
chimique, faite dans des circons-
tances
favorables pour rendre ce dégagement
sensible
, et que, par la saturation des affinités
les
plus fortes, la température monte souvent
jusqu’à
un feu incandescent, tandis que les plus
faibles
ne font que l’élever de quelques degrés.
Mais l’expérience a aussi prouvé que le phéno-
mène
du feu peut être quelquefois produit

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