Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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8666SUR LA THÉORIE
Il ne paraît pas juste de faire ici distinction
de
la lumière.
Lorsqu’on décrit les propriétés de
la
lumière et du calorique, on trouve l’explica-
tion
plus facile en les considérant comme des
corps
différents;
mais nous ne pouvons pas assu-
rer
qu’ils le soient en effet;
et si nous examinons
soigneusement
les phénomènes, nous trouverons
que
la lumière accompagne toujours une certaine
température
;
en sorte qu’on peut dire que l’igni-
tion
, c’est-à-dire le dégagement simultané de la
lumière
et du calorique, n’est qu’un degré de
température
plus élevé que celui du calorique
sans
lumière.
On sait que des combinaisons qui
produisent
ordinairement du feu, peuvent être
traitées
de manière que la température ne s’élève
pas
jusqu’à la chaleur lumineuse;
par exemple,
la
magnésie et l’acide sulfurique concentré, qui,
à
l’instant de leur combinaison, s’échauffent sou-
vent
au rouge, n’éprouveront qu’une chaleur mo
dérée
si l’acide est étendu d’eau, et la température
diminuera
à mesure que l’acide sera plus étendu,
parce
que le calorique qui, dans le premier cas,
produisait
l’ignition, sert, dans les autres, à éle-
ver
la température de l’eau ajoutée.
Il ne se fait
alors
aucun dégagement de lumière, quoiqu’il
semble
que si elle était un corps particulier,
elle
devrait être sensible à la vue, bien qu’à
un
moindre degré, de même que la chaleur se
manifeste
à des températures peu élevées.

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