Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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8668Queſtions Pbyſiques, n’eſt pas reſeruée dans vne chambre,
qu’elle rempliſſe toute la ſolidité du
mõde de tous les coſtez oùil ne ſeren-
contre nul corps opaque;
& finalement
qu’eſtant renfermée, cette infinie ca-
pacité ſoit bornée par vne eſpace de 4.
pieds, ce qui ne peut arriuer ſans vne
infinité de reflexions.
D’où il eſt ay ſé
de conclure qu’elle eſt la choſe la plus
admirable du monde, &
qu’il n’y a rien
entre toutes les choſes corporelles qui
nous repreſente la Diuinité plus viue-
mĕt que la lumiere, qui nous doit tou-
ſiours faire ſouuenir d’auoir recours à
celle du S.
Eſprit, ſuiuan@ la priere de
l´Egliſe,ô lux beatiſsima, reple cordis inti-
ma tuorum fidelium.
COROLLAIRE.
Encore que la lumiere du Soleil ſoit
treſ-excellente, &
admirable, comme
nous auons dit, neantmoins elle n’eſt
pas quaſi conſiderable à l’égard de l’ex-
cellence de la vie, ou du Principe de la
vie, qui anime les plantes, &
les ani-
maux;
& ie ne doute nullement que
sous les hommes ſeroient rauis,

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