8761MECHANIQUE.
gures particuliéres, parce qu’il ſuit ſi naturellement
11DES
LEVIERS. du Corollaire 2. qu’il n’y a perſonne qui ne le puiſſe
faire de ſoi-même.
11DES
LEVIERS. du Corollaire 2. qu’il n’y a perſonne qui ne le puiſſe
faire de ſoi-même.
Corollaire IV.
On voit de plus de cette propoſition que le point fixe
de ce levier, où bien ſon appui B eſt pouſſé de A vers
G ſuivant AG par l’impreſſion compoſée qu’il reçoit
du concours d’action de ces deux puiſſances, & que
la réſiſtance qu’il leur fait, étant égale à cette même
impreſſion, eſt à la force de chacune d’elles (Lemm.
3. Cor. 3.) Comme la diagonale AG à chacun des
côtez du parallelogramme RS, qui les répréſen-
tent; c’eſt-à-dire, que cette réſiſtance du point fixe,
où bien de l’appui B de ce levier, eſt à la force de la
puiſſance E, comme AG à AS; & à celle de la puiſ-
ſance F, comme la même AG à AR.
de ce levier, où bien ſon appui B eſt pouſſé de A vers
G ſuivant AG par l’impreſſion compoſée qu’il reçoit
du concours d’action de ces deux puiſſances, & que
la réſiſtance qu’il leur fait, étant égale à cette même
impreſſion, eſt à la force de chacune d’elles (Lemm.
3. Cor. 3.) Comme la diagonale AG à chacun des
côtez du parallelogramme RS, qui les répréſen-
tent; c’eſt-à-dire, que cette réſiſtance du point fixe,
où bien de l’appui B de ce levier, eſt à la force de la
puiſſance E, comme AG à AS; & à celle de la puiſ-
ſance F, comme la même AG à AR.
Corollaire V.
D’où il ſuit que lors que l’angle OAX eſt infini-
ment aigu, c’eſt-à-dire, lors que les lignes de direc-
tion EX & OF des puiſſances E & F ſont paralleles,
le point A étant alors infiniment éloigné de B, la
ligne AG, c’eſt-à-dire, (Cor. 4.) la direction de
l’appui B leur eſt auſſi parallele, & toujours vers
l’endroit, où tendent ces deux puiſſances, lors qu’elles
tirent du même côté; ou bien vers celui, ou tend la
plus proche de cet appui, lors qu’elles tirent de diffé-
rens cótez.
ment aigu, c’eſt-à-dire, lors que les lignes de direc-
tion EX & OF des puiſſances E & F ſont paralleles,
le point A étant alors infiniment éloigné de B, la
ligne AG, c’eſt-à-dire, (Cor. 4.) la direction de
l’appui B leur eſt auſſi parallele, & toujours vers
l’endroit, où tendent ces deux puiſſances, lors qu’elles
tirent du même côté; ou bien vers celui, ou tend la
plus proche de cet appui, lors qu’elles tirent de diffé-
rens cótez.
Corollaire VI.
Il ſuit encore du Corollaire 4.
pour tous les leviers
22fig. 41.
42. de l’eſpéce exprimée dans les figures 41. & 42. que
plus l’angle OAX, que les lignes de direction des
puiſſances E & F, font entr’elles, ſera obtus,
22fig. 41.
42. de l’eſpéce exprimée dans les figures 41. & 42. que
plus l’angle OAX, que les lignes de direction des
puiſſances E & F, font entr’elles, ſera obtus,