8862NOUVELLE11DES
LEVIERS. ſera grande la charge de l’appui B de chacun de ces le-
viers; parce que plus cet angle ſera obtus, moins ſera
grande la raiſon de AG aux côtez du parallelogramme
RS, dont elle eſt diagonale, quoi qu’en proportion
différente: De ſorte que l’on peut faire cet angle
ſi obtus que la charge de l’appui B de ce levier ſera
ſi petite qu’on voudra, quoi que les deux mêmes
puiſſances demeurent toujours en équilibre deſſus;
juſque-là même qu’elle peut devenir indéfiniment
petite, c’eſt-à-dire, moindre que quelque poids don-
né que ce ſoit. Il ne faut pour cela qu’ouvrir l’angle
OAX juſqu’à ce que la diagonale AG du paralle-
logramme RS, ſoit à chacun de ſes côtez AR &
AS en moindre raiſon que celle qui eſt entre ce poids
donné, & chacune des puiſſances F & E que l’on ſup-
poſe appliquées à ce levier.
LEVIERS. ſera grande la charge de l’appui B de chacun de ces le-
viers; parce que plus cet angle ſera obtus, moins ſera
grande la raiſon de AG aux côtez du parallelogramme
RS, dont elle eſt diagonale, quoi qu’en proportion
différente: De ſorte que l’on peut faire cet angle
ſi obtus que la charge de l’appui B de ce levier ſera
ſi petite qu’on voudra, quoi que les deux mêmes
puiſſances demeurent toujours en équilibre deſſus;
juſque-là même qu’elle peut devenir indéfiniment
petite, c’eſt-à-dire, moindre que quelque poids don-
né que ce ſoit. Il ne faut pour cela qu’ouvrir l’angle
OAX juſqu’à ce que la diagonale AG du paralle-
logramme RS, ſoit à chacun de ſes côtez AR &
AS en moindre raiſon que celle qui eſt entre ce poids
donné, & chacune des puiſſances F & E que l’on ſup-
poſe appliquées à ce levier.
Corollaire VII.
La charge de ce point ne peut pas de même
augmenter à l’infini: Car ne pouvant jamais être
plus grande que lors que l’angle OAX eſt infini-
ment aigu, c’eſt-à-dire, lors que les lignes de direc-
tion de ces deux puiſſances ſont paralleles; & la
diagonale AG n’étant encore alors qu’égale à la
ſomme des côtez AR & RG du parallelogramme
RS alors infiniment long; la charge de cet appui ne
peut être, tout au plus, qu’égale à la ſomme des puiſ-
ſances E & F.
augmenter à l’infini: Car ne pouvant jamais être
plus grande que lors que l’angle OAX eſt infini-
ment aigu, c’eſt-à-dire, lors que les lignes de direc-
tion de ces deux puiſſances ſont paralleles; & la
diagonale AG n’étant encore alors qu’égale à la
ſomme des côtez AR & RG du parallelogramme
RS alors infiniment long; la charge de cet appui ne
peut être, tout au plus, qu’égale à la ſomme des puiſ-
ſances E & F.