Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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8870Queſtions Pbyſiques, mene Moral, dautant que les hom-
mes eſtant raiſonnables, il n’eſt pas aiſé
de s’imaginer pourquoy ils ne ſuiuent
pas la raiſon, attendu qu´ils n’ont tien
de plus excellent qu’elle:
or elle enſei-
gne que l honneſteté &
la vertu ſont
preferables aux richefſes, parce qu’elles
appartiennent à l’eſprit, qui eſt plus
noble quele corps.
Et l’on ne rencon-
tre point d’hommes qui ne proteſtent
qu ïls veulent ſuiure la raiſon, &
qui ne
croyenr l’auoir de leur coſté en tout ce
qu’ils font, &
cn ce qu’ils diſent. C´eſt
pourquoy il faut conclure que tous ne
croyent pas que la vertu ſoit meilleute
que les richeſſes, ni que les ſciences
vaillent mienx que l’argent:
de ſorte
qu’il eſt neceſſaire de leur perſuader
cette verité, &
de la leur demonſtrer
cuidemment, pour la lcur faire embraſ-
ſer.
Et s’il s’en rencontre qui le croyent,
&
qui neantmoins recherchent les ri-
cheſſes auec plus de paſſion &
d’ar-
deur que les ſciences &
la vertu, il
faut dire que la paſſion les aueugle, ou
qu elle a plus de puiſſance ſur eux que
laraiſon.
Ce qui arriue aiſément, parce

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