8963MECHANIQUE.
parallelogramme RS, en eſt plus grande, quoi qu’en
11DES
LEVIERS. proportion différente; mais elle ne peut pas pour
cela augmenter à l’infini: car ne pouvant jamais être
plus grande que lors que cet angle eſt infiniment
obtus, c’eſt-à-dire, lors que les lignes de direction
de ces puiſſances concourent en une ſeule ligne
droite; & la diagonale AG n’étant alors qu’égale à
la ſomme des côtez AR & GR du parallelogramme
RS alors encore infiniment long; la réſiſtance de cet
appui ne peut par conféquent être encore, toutau plus,
qu’égale à la ſomme des forces de ces deux puiſſances.
11DES
LEVIERS. proportion différente; mais elle ne peut pas pour
cela augmenter à l’infini: car ne pouvant jamais être
plus grande que lors que cet angle eſt infiniment
obtus, c’eſt-à-dire, lors que les lignes de direction
de ces puiſſances concourent en une ſeule ligne
droite; & la diagonale AG n’étant alors qu’égale à
la ſomme des côtez AR & GR du parallelogramme
RS alors encore infiniment long; la réſiſtance de cet
appui ne peut par conféquent être encore, toutau plus,
qu’égale à la ſomme des forces de ces deux puiſſances.
Corollaire IX.
Au contraire, plus cet angle OAX eſt aigu,
moins eſt grande la charge, ou la réſiſtance de l’ap-
pui B dece levier: car plus cet angle eſt aigu, moins
eſt grande la raiſon de la diagonale AG aux côtez
du parallelogramme RS, quoi qu’en proportion dif-
férente; mais elle ne peut pas non plus ainſi diminuer
à l’infini de même que nous venons de dire (Cor. 6.)
qu’elle le peut dans les leviers de l’eſpece exprimée
dans les figures 41. & 42. Car ne pouvant jamais être
moindre que lors que cet angle eſt infiniment aigu,
c’eſt-à-dire, lors que les lignes de direction de ces
puiſſances deviennent parallel’es; & le point G, qui
à meſure que cet angle devient plus aigu, s’approche
de plus en plus de la ligne AR, (fig. 43. & 44.)
ou AS (fig. 45. & 46.) entrant alors dans cette
ligne, AG demeure encore égale à la différence de
AR à AS; & par conſéquent la charge, ou la réſiſ-
tance d’e l’appui B ne peut jamais être moindre que
la différence des forces des puiſſances E & F.
moins eſt grande la charge, ou la réſiſtance de l’ap-
pui B dece levier: car plus cet angle eſt aigu, moins
eſt grande la raiſon de la diagonale AG aux côtez
du parallelogramme RS, quoi qu’en proportion dif-
férente; mais elle ne peut pas non plus ainſi diminuer
à l’infini de même que nous venons de dire (Cor. 6.)
qu’elle le peut dans les leviers de l’eſpece exprimée
dans les figures 41. & 42. Car ne pouvant jamais être
moindre que lors que cet angle eſt infiniment aigu,
c’eſt-à-dire, lors que les lignes de direction de ces
puiſſances deviennent parallel’es; & le point G, qui
à meſure que cet angle devient plus aigu, s’approche
de plus en plus de la ligne AR, (fig. 43. & 44.)
ou AS (fig. 45. & 46.) entrant alors dans cette
ligne, AG demeure encore égale à la différence de
AR à AS; & par conſéquent la charge, ou la réſiſ-
tance d’e l’appui B ne peut jamais être moindre que
la différence des forces des puiſſances E & F.
Corollaire X.
D’où l’on voit en général 1°.
que dans toutes