Voltaire, Elémens de la philosophie de Neuton : mis à la portée de tout le monde

Table of contents

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[21.] CHAPITRE TREIZE. Suites de ces découvertes; Action mutuelle des Corps ſur la lumiere.
[22.] CHAPITRE QUATORZE. Du rapport des ſept couleurs primitives avec les ſept tons de la Muſique.
[23.] Table des couleurs & des tons de la Muſique. Pag. 182.
[24.] CHAPITRE QUINZE. Premieres idées touchant la peſanteur & les loix de la gravitation: Que la matiere ſubtile, les tourbillons & le plein doivent étre rejettés.
[25.] CHAPITRE SEIZE. Que les tourbillons de Deſcartes & le Plein ſont impoſſibles, & que par conſéquent il y a une autre cauſe de la peſanteur.
[26.] CHAPITRE DIX-SEPT. Ce que c’eſt que le Vuide, & l’Eſpace, ſans lequel il n’y auroit ni peſanteur ni mouvement.
[27.] CHAPITRE DIX-HUIT. Gravitation démontrée par les découvertes de Galilée & de Neuton; que la Lune parcourt ſon Orbite par la force de cette gravitation.
[28.] CHAPITRE DIX-NEUF. Que la gravitation & l’attraction dirigent tou-tes les Planetes dans leurs Cours.
[29.] De’ monstration.
[30.] Demonstration.
[31.] CHAPITRE VINGT.
[32.] CHAPITRE VINGT-UN. Nouvelles preuves de l’attraction. Que les in-égalités du mouvement & de l’Orbite de la Lune ſont néceſſairement les effets de l’attraction.
[33.] Nouvelles preuves & nouveaux effets de la gra-vitation: que ce pouvoir eft dans cbaque partie de la Matiere; Découvertes dépendantes de ce principe.
[34.] CHAPITRE VINGT-TROIS. Théorie de notre Monde Planétaire. Le Soleil.
[35.] Mercure.
[36.] Venus.
[37.] La Terre.
[38.] Digression Sur la Période de 1944000. ans nouvelle-ment découverte.
[39.] Mars.
[40.] Jupiter.
[41.] Saturne.
[42.] CHAP. VINGT-QUATRE. De la Lumiére Zodiacale, des Cometes, & des Fixes. De la Lumiére Zodiacale.
[43.] Des Cometes.
[44.] Des fixes.
[45.] CHAPITRE VINGT-CINQ Des ſecondes inégalités du mouvement des Satellites, & des Phénomênes qui en dépendent.
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8969DE NEUTON. (figure ſeconde). Or l’angle qui ſe forme
dans votre rétine &
dont votre rétine eſt
la baze, eſt comme l’angle dont l’objet eſt
la baze.
Ce ſont des angles oppoſez au ſom-
met:
donc par les premieres notions des E-
lémens de la Géométrie ils ſont égaux;
donc
ſi l’angle formé dans l’œil A.
eſt double de
l’angle formé dans l’œil B.
, cet objet paraitra
une fois plus grand à l’œil A.
qu’à l’œil B.
Maintenant pour que l’œil étant en B.
voye l’objet auſſi grand, que le voit l’œil en
A.
, il faut faire en ſorte que cet œil B. re-
çoive un angle auſſi grand que celui de l’œil
A.
qui eſt une fois plus près. Les verres
d’un téleſcope feront cet effet.
Ne mettons ici qu’un ſeul verre pour plus
de facilité, &
faiſons abſtraction des autres
effets de pluſieurs verres.
L’objet H. K.
(troiſième figure) envoye ſes rayons à
ce verre.
Ils ſe réuniſſent à quelque diſtance
du verre.
Concevons un verre taillé de
ſorte, que ces rayons ſe croiſent pour aller
former dans l’œil en C.
un angle auſſi grand
que celui de l’œil en A.
alors l’œil, nous
dit-on, juge par cet angle.
Il voit

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