Un Livre qui regarde les Mathematiques appartient na-
turellement à VOTRE ALTESSE ROYALE; & quand
le reſpectueux attachement que j'ai pour Elle, ne m'auroit
pas engagé à lui preſenter cet Ouvrage, la convenance ſeu-
le m'en auroit fait un devoir. Perſonne n'ignore, MON-
SEIGNEUR, à quel point vous poſſedez les Sciences; &
toute l'Europe ne parleroit encore que de vos lumieres, ſi
vous n'attiriez aujourd'hui ſon admiration par un autre en-
droit. J'entends, MONSEIGNEUR, tous ces Actes de
Sageſſe & d'Equité dont VOTRE ALTESSE ROYALE
a déja ſignalé ſa Regence, mais ſur leſquels un ſilence pru-
dent eſt tout ce qui convient à ma foibleſſe, auſſi-bien qu'au
goût de VOTRE ALTESSE ROYALE. Je la remercie-
rai ſeulement d'avoir bien voulu que je lui renouvelaſſe les
ſinceres aſſurances du profond reſpect & du dévouëmenten-
tier avec lequel je ſuis,
turellement à VOTRE ALTESSE ROYALE; & quand
le reſpectueux attachement que j'ai pour Elle, ne m'auroit
pas engagé à lui preſenter cet Ouvrage, la convenance ſeu-
le m'en auroit fait un devoir. Perſonne n'ignore, MON-
SEIGNEUR, à quel point vous poſſedez les Sciences; &
toute l'Europe ne parleroit encore que de vos lumieres, ſi
vous n'attiriez aujourd'hui ſon admiration par un autre en-
droit. J'entends, MONSEIGNEUR, tous ces Actes de
Sageſſe & d'Equité dont VOTRE ALTESSE ROYALE
a déja ſignalé ſa Regence, mais ſur leſquels un ſilence pru-
dent eſt tout ce qui convient à ma foibleſſe, auſſi-bien qu'au
goût de VOTRE ALTESSE ROYALE. Je la remercie-
rai ſeulement d'avoir bien voulu que je lui renouvelaſſe les
ſinceres aſſurances du profond reſpect & du dévouëmenten-
tier avec lequel je ſuis,
MONSEIGNEVR,
BION.