9779& Mathematiques.
l’air, ou du vent, quoy qu’il ſoit beau-
coup plus difficile d’en reconnoiſtre les
flux & les reflux, parce qu’ils ne ſont
pas viſibles comme ceux de la mer.
coup plus difficile d’en reconnoiſtre les
flux & les reflux, parce qu’ils ne ſont
pas viſibles comme ceux de la mer.
Or ceux qui deſirĕt de ſe perfection-
ner, peuuent s’eſtudier à reconnoiſtre
les flots, & le flux & reflux du Sang &
des paſſiõs qui affectent le coeur, & des
affections qui agitent l’eſprit d’vn mou-
uement continuel, afin d’en vſer ſeule-
ment, ou principalement pour faire
mouuoir les reſſorts qui donnent le
mouuement aux vertus, & d’arriuer
par leur moyen au lieu, où le mouue-
ment perpetuel de l’ame & de la raiſon
eſt dans le repos perpetuel, ſuiuant ce
beau mot de l’Egliſe, in labore requies, in
aſtu temperies, in fletu ſolatium; ô lux bea-
tiſsima reple cordis intima tuorum fidelium.
ner, peuuent s’eſtudier à reconnoiſtre
les flots, & le flux & reflux du Sang &
des paſſiõs qui affectent le coeur, & des
affections qui agitent l’eſprit d’vn mou-
uement continuel, afin d’en vſer ſeule-
ment, ou principalement pour faire
mouuoir les reſſorts qui donnent le
mouuement aux vertus, & d’arriuer
par leur moyen au lieu, où le mouue-
ment perpetuel de l’ame & de la raiſon
eſt dans le repos perpetuel, ſuiuant ce
beau mot de l’Egliſe, in labore requies, in
aſtu temperies, in fletu ſolatium; ô lux bea-
tiſsima reple cordis intima tuorum fidelium.
COROLLAIRE.
Si l’on pouuoit connoiſtre euidem-
ment le reſſort qui donne le mouue-
ment perpetuelau coeur, & quile fait
élargir & reſtreſſir, ie ne doute nulle-
ment que l’on arriueroit à vne grande
connoiſſance de la Diuinité, & que,
ment le reſſort qui donne le mouue-
ment perpetuelau coeur, & quile fait
élargir & reſtreſſir, ie ne doute nulle-
ment que l’on arriueroit à vne grande
connoiſſance de la Diuinité, & que,