Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

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9971LIVRE I. DE LA THEORIE DE LA MAÇONNERIE. mentés en épaiſſeur que ſur la retraite, de la quantité dont la ligne
de
talud devient plus grande à meſure que l’élevation eſt plus con-
ſiderable
, ce qui ne rendroit pas ces revêtemeus proportionnés à
la
pouſſée qu’ils ont à ſoûtenir, ſi ce défaut n’étoit reparé en par-
tie
par l’augmentation qu’on doit faire aux contreforts, ſelon ce
qui
eſt dit dans le ſixiéme article de l’explication.
Mais, voilà
le
Profil général ſuffiſamment détaillé, paſſons au Paralelle que je
me
ſuis propoſé.
Quand on eſt accoûtumé d’agir ſelon les principes des Mathé-
matiques
, on ſe fait aiſément des difficultés:
à moins que l’éviden-
ce
ne régne dans tout ce que l’on nous donne pour juſte, l’eſprit
n’eſt
point ſatisfait;
& ce qui paroît indubitable aux yeux de tout
le
monde, donne ſouvent de grands ſujets d’inquiétude aux Géo-
mêtres
.
J’ai été long-tems dans cette diſpoſition à l’occaſion du Pro-
fil
général de Mr.
de Vauban: ce Profil, me ſuis-je dit pluſieurs fois,
doit
être bon, puiſque l’on s’en eſt toûjours ſervi avec ſuccès.
Cela vient-il de ce que les revêtemens qu’on y propoſe ſont en équi-
libre
avec la pouſſée des Terres?
Ou ſeroit-ce à cauſe qu’ils ſont
tellement
au-deſſus de cette pouſſée, qu’il ne peut jamais leur arri-
ver
d’être renverſés?
Si ç’en eſt-là la raiſon, on employe peut-être
ſans
le ſavoir une grande quantité de maçonnerie ſuperfluë:
ſi au
contraire
ils n’ont que les dimenſions qui leur conviennent pour
être
un peu au-deſſus de la pouſſée des Terres, on ne peut pas
s’hazarder
à élever ſur un Rempart, comme on le fait quelquefois,
des
Cavaliers, des retranchemens, ou quelque autre Ouvrage, pour
ſe
couvrir contre les commandemens, parce que le revêtement, ſe
trouvant
trop foible pour ſoûtenir cette nouvelle charge, pourroit
culbuter
dans le Foſſé, comme cela n’eſt pas ſans exemple.
Ces
réfléxions
me faiſoient ſentir qu’il falloit ſavoir calculer la pouſſée
des
Terres pour y proportionner les revêtemens quand on vouloit
les
conſtruire, ou bien pour ſavoir de quelle force ils étoient capa-
bles
après qu’étant une fois conſtruits, on vouloit augmenter la
charge
.
Or, comme c’eſt-là ce que nous nous propoſons d’exami-
ner
ici, nous nous atacherons aux ſix premiers revêtements du Pro-
fil
général, parce qu’il y a aparence qu’il en ſera des autres qui les
ſuivent
comme de ceux-ci, &
nous commencerons par chercher
quelle
eſt la puiſſance avec laquelle chacun d’eux doit être en équi-
libre
, en leur ſupoſant les mêmes dimenſions qui leur répondent
dans
la Table.
Faiſant abſtraction de la petite muraille CN, à laquelle nous
11Fig. 13. n’aurons point égard, parce qu’elle eſt toûjours la même dans cha-

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