390365DE NEUTON.
te matiére, eſt quelque choſe de fort com-
mun, cela ne l’empêche pas de ſubſiſter tou-
jours, & d’avoir ſes viciſſitudes de diminu-
tion & d’accroiſſement. Mais un choc dans
l’interſection de deux, ou de pluſieurs Plans,
tel que celui dont nous venons de parler
ligne 7 & ſuiv. p. 364, n’a jamais été re-
marqué, & ne le ſera certainement jamais.
mun, cela ne l’empêche pas de ſubſiſter tou-
jours, & d’avoir ſes viciſſitudes de diminu-
tion & d’accroiſſement. Mais un choc dans
l’interſection de deux, ou de pluſieurs Plans,
tel que celui dont nous venons de parler
ligne 7 & ſuiv. p. 364, n’a jamais été re-
marqué, & ne le ſera certainement jamais.
Pour réſoudre cette difficulté, il faut
voir ce qui arriveroit, s’il y avoit une ſe-
conde Terre de la même figure & de la mê-
me grandeur que la nôtre, & ſi ces deux
Terres ſe touchoient tellement aux deux
Poles de leur orbite commune, que le Pole
Méridional de l’une fût appliqué immédia-
tement au Pole Septentrional de l’autre. Il
eſt clair que le centre de l’une ou de l’autre
décriroit une orbite particuliére, dont le
plan non-ſeulement ne paſſeroit pas par le
centre du Soleil; mais en ſeroit même éloi-
gné du demi-diametre de chacune des deux.
voir ce qui arriveroit, s’il y avoit une ſe-
conde Terre de la même figure & de la mê-
me grandeur que la nôtre, & ſi ces deux
Terres ſe touchoient tellement aux deux
Poles de leur orbite commune, que le Pole
Méridional de l’une fût appliqué immédia-
tement au Pole Septentrional de l’autre. Il
eſt clair que le centre de l’une ou de l’autre
décriroit une orbite particuliére, dont le
plan non-ſeulement ne paſſeroit pas par le
centre du Soleil; mais en ſeroit même éloi-
gné du demi-diametre de chacune des deux.
Je dis plus.
Si au lieu de ces deux Ter-
res j’en ſuppoſe quatre, ſix, huit, ou da-
vantage, il en faudra néceſſairement reve-
nir au même raiſonnement; & la
res j’en ſuppoſe quatre, ſix, huit, ou da-
vantage, il en faudra néceſſairement reve-
nir au même raiſonnement; & la