Galilei, Galileo, Les méchaniques, 1634

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1& K I'eſt égal à AG, comme l'on void
par la conſtruction, de ſorte que F ne
gaigne rien en force qu'il ne le perde en
chemin, ou ne gaigne rien en chemin
qu'il ne le perde en force.
Or la plus
grande difficulté des Mechaniques con­
ſiſte
, ce me ſemble, à ſçauoir pourquoy
la plus grande diſtance de la force, ou
du poids F d'auec l'appuy B augmente
ladite force, & pourquoy le poids A ou
C eſtant tranſporté en F a quatre fois
plus de force que deuant.
Ariſtote croit
que la raiſon en doit eſtre priſe de ce
que le centre B empeſche plus les poids
prochains que les éloignez, dautant
qu'il les contraint dauantage, & leur
communique tant qu'il peut ſon immo­
bilité, de ſorte que le poids eſtant en C
ne peut ſe mouuoir que de C en H, au
lieu qu'eſtant en F il fait 4. fois autant
de chemin en meſme temps, & eſtant
en D il en fait deux fois autant par le
quart de cercle commençant en D.
Ce
que l'on peut ayſément appliquer à l'ap­
proche, ou à la diſtance des creatures
d'auec la perfection Diuine, laquelle
rend les creatures raiſonnables dautant
plus fixes & immobiles dans ſa grace, &

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