Galilei, Galileo, Les méchaniques, 1634

Table of figures

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[Figure 2]
[Figure 3]
[Figure 4]
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[Figure 6]
[Figure 7]
[Figure 8]
[Figure 9]
[Figure 10]
[Figure 11]
[Figure 12]
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[Figure 18]
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[Figure 20]
[Figure 21]
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[Figure 28]
[Figure 29]
[Figure 30]
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1quement le peu d'eau qui reſte: ce qui
ne peut arriuer, quand on le deſcend
auec vne chorde, qui le porte perpen­
diculairement
: mais la pompe tire l'eau
iuſques à la derniere goute.
La 3. vtilité des Machines eſt tres­
grande, parce que l'on euite les grands
frais & le couſt en vsant d'vne force ina­
nimée, ou ſans raiſon, qui fait les meſ­
mes choſes que la force des hommes
animée, & conduite par le iugement,
comme il arriue lors que l'on fait meu­
dre les moulins auec l'eau des eſtangs,
ou des fleuues, ou auec vn cheual, qui
ſupplée la force de 5. ou 6. hommes.
Et
parce que le cheual a vne grande for­
ce, & qu'il manque de diſcours, l'on
ſupplée le raiſonnement neceſſaire, par
le moyen des roües & des autres Ma­
chines qui ſont ébranlées par la force
du cheual, & qui rempliſſent, & tranſ­
portent le vaiſſeau d'vn lieu à l'autre &
qui le vuident ſuiuant le deſſein de l'In­
genieur.
Or il faut conclurre de tout
ce diſcours que l'on ne peut rien gaigner
en force que l'on ne le perde en temps,
& que la plus grande vtilité des Machi­
nes conſiſte à épargner la dépence,

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