Galilei, Galileo, Les méchaniques, 1634

Table of figures

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[Figure 1]
[Figure 2]
[Figure 3]
[Figure 4]
[Figure 5]
[Figure 6]
[Figure 7]
[Figure 8]
[Figure 9]
[Figure 10]
[Figure 11]
[Figure 12]
[Figure 13]
[Figure 14]
[Figure 15]
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[Figure 18]
[Figure 19]
[Figure 20]
[Figure 21]
[Figure 22]
[Figure 23]
[Figure 24]
[Figure 25]
[Figure 26]
[Figure 27]
[Figure 28]
[Figure 29]
[Figure 30]
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1à chaque coup, & que le coin entre
d'autant moins auant que le marteau
pouſſé de la meſme impetuoſité iroit
moins loing l'on trouuera que ledit coin
entrera d'autant moins auant dans vne
bûche, ou dans vn autre corps à cha­
que coup, que la reſiſtance ſera plus
grande que la force du marteau: de ſor­
te qu'il ne faut plus admirer les effects
de la percuſſion, puis qu'ils ne ſortent pas
hors des bornes de la nature.
A quoy i'aioûte vn exemple pour vne
plus grande intelligence, en ſuppoſant
que le marteau qui a 4. degrez de reſi­
ſtance ſoit pouſſé d'vne telle force que
ne treuuant nulle reſiſtance qui l'arreſte,
il aille iuſques à dix pas, & qu'à ce
terme on luy oppoſe vne poutre qui
ayt 4000. degrez de reſiſtance & qui ſoit
mille fois plus grande que la force du
marteau, de ſorte qu'elle ſurpaſſe ſans
proportion ladite force, ſi elle eſt frap­
pée, elle ira ſeulement en auant la
millieſme partie de dix pas, par leſquels
l'on auroit pouſſé le marteau.
D'où l'on peut conclurre que la force
de la percuſſion ſuit les loix des autres
inſtrumens mechaniques, & qu'il eſt

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