4535DE MACHINA MARLYENSI.
poſt alas parumper ſtagnantes, et noua ui propellen-
das, iterum iuuauerit illuſtrare iudicio conſenſuque in-
dagatoris huius argumenti ſolertiſſimi, Mariottii, qui
diu regis ſtipendiis eum ipſum in finem gauiſus eſt, ut
fluidorum motus obſeruationibus ſuis manifeſtius cer-
tiusque demonſtraret, quemadmodum ipſius in expe-
rimentis capiendis olim ſocius ingenioſiſſimus P. Se-
BASTIANVS Trvchetvs, mihi ſaepius confirma-
uit. Explicaturus igitur Mariotius molarum ſupra ſe-
quanae flumine funibus ad ripas utrimque extenſis af-
fixarum nec non machinae hydraulicae, quae Samari-
tana uocatur, conditionem, docet, dimidium uirium
ob affrictum partium et ob aquas ſtagnantes interire.
Ita enim ſcribit Tr. laudato Part. 2. p. 197. Les rouës
des moulins, qui ſont ſur la ſeine a Paris, entre le pont neuf
et le pont au change, n’ont à leurs extremités que la moi-
tié de la viteſſe de l’eau courante qui les choque, ce qui re-
vient à là même choſe, que lorsqu’ un poids en mouvement en
rencontre un autre immobile de même peſanteur, et qu’il ſ’y
attache, car etant joints enſemble, ils n’ont incontinent apr es
le choc, que la moitié de la viteſſe de celui qui a choqué, et
ainſi on peut ſuppoſer, que la reſiſtance du frotement de l’eſſi-
eu de la rouë, de celui de la meule, et du grain qu’elle briſe,
joint au poids de la rouë et de ſes pallettes, vaut autant à peu
prés que la reſiſtance@d’ un poids egal à celuy de l’ eau qui
choque, et par conſequent elles doivent retarder de moitie à
peu pres la viteſſe de l’eau qui les choque; on remarqne la
même proportion dans la rouë de la pompe de la Samaritaine.
Quod ſpeciatim attinet ad affrictum, qui in machina
Marlyenſi multiplex admodum in axibus rotarum cru-
cium, libramentorum, catenarum, et qui praecipue at-
tendi meretur, antliarum, occurrit, de eo quoque hic
nonnihil latius agere operae pretium uidetur. Eſt
das, iterum iuuauerit illuſtrare iudicio conſenſuque in-
dagatoris huius argumenti ſolertiſſimi, Mariottii, qui
diu regis ſtipendiis eum ipſum in finem gauiſus eſt, ut
fluidorum motus obſeruationibus ſuis manifeſtius cer-
tiusque demonſtraret, quemadmodum ipſius in expe-
rimentis capiendis olim ſocius ingenioſiſſimus P. Se-
BASTIANVS Trvchetvs, mihi ſaepius confirma-
uit. Explicaturus igitur Mariotius molarum ſupra ſe-
quanae flumine funibus ad ripas utrimque extenſis af-
fixarum nec non machinae hydraulicae, quae Samari-
tana uocatur, conditionem, docet, dimidium uirium
ob affrictum partium et ob aquas ſtagnantes interire.
Ita enim ſcribit Tr. laudato Part. 2. p. 197. Les rouës
des moulins, qui ſont ſur la ſeine a Paris, entre le pont neuf
et le pont au change, n’ont à leurs extremités que la moi-
tié de la viteſſe de l’eau courante qui les choque, ce qui re-
vient à là même choſe, que lorsqu’ un poids en mouvement en
rencontre un autre immobile de même peſanteur, et qu’il ſ’y
attache, car etant joints enſemble, ils n’ont incontinent apr es
le choc, que la moitié de la viteſſe de celui qui a choqué, et
ainſi on peut ſuppoſer, que la reſiſtance du frotement de l’eſſi-
eu de la rouë, de celui de la meule, et du grain qu’elle briſe,
joint au poids de la rouë et de ſes pallettes, vaut autant à peu
prés que la reſiſtance@d’ un poids egal à celuy de l’ eau qui
choque, et par conſequent elles doivent retarder de moitie à
peu pres la viteſſe de l’eau qui les choque; on remarqne la
même proportion dans la rouë de la pompe de la Samaritaine.
Quod ſpeciatim attinet ad affrictum, qui in machina
Marlyenſi multiplex admodum in axibus rotarum cru-
cium, libramentorum, catenarum, et qui praecipue at-
tendi meretur, antliarum, occurrit, de eo quoque hic
nonnihil latius agere operae pretium uidetur. Eſt