Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

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5719DE MATHÉMATIQUE. Liv. I. multiplie par moins, & c’eſt ainſi qu’il faut entendre toutes
ces
expreſſions.
Tout cela poſé, + a x - b doit donner - ab;
car le multiplicande ayant le ſigne +, & le multiplicateur le
ſigne
-, indique qu’il faut ſouſtraire a autant de fois qu’il
eſt
marqué par b.
De même - a x + b doit donner - ab;
car
le multiplicateur b étant poſitif, indique qu’il faut répéter
pluſieurs
fois la quantité négative - a.
Le réſultat de toutes
ces
quantités négatives égales ne pourra jamais donner que
du
négatif:
ainſi - a x + b donne - ab: enfin - a x - b
doit
donner + ab;
car le multiplicande ayant le ſigne - eſt
négatif
, &
le multiplicateur ayant auſſi le même ſigne, fait
voir
que la multiplication ſe fait par ſouſtraction, c’eſt-à-dire
qu’il
faut ſouſtraire la quantité négative - a autant de fois qu’il
eſt
marqué par les unités de b, &
par conſéquent c’eſt mettre
a
autant de fois poſitif, par la même raiſon que pour ſouſ-
traire
une quantité négative une fois, il faut la mettre une
fois
poſitive.
Enfin cette derniere partie de la regle des ſignes
répond
parfaitement à ce que l’on dit ordinairement d’un
homme
qui acquitte ſes dettes.
Les deux dernieres parties de la regle n’ont pas beſoin de
démonſtration
;
car il eſt évident que puiſque les coefficiens
ſont
des nombres, ils doivent ſe multiplier comme des nom-
bres
, &
la maniere dont on indique la multiplication des let-
tres
eſt de pure convention:
ainſi elle ne peut être conteſtée.
Pour donner une idée de la facilité que l’on a de démon-
trer
les propoſitions de Géométrie par le moyen du calcul
algébrique
, j’ai cru qu’il étoit à propos, avant d’aller plus
loin
, de faire une application de la multiplication à la dé-
monſtration
des propoſitions ſuivantes.
PROPOSITION I.
Théoreme.
60. Le quarré d’une grandeur quelconque, exprimée par deux
lettres
poſitives, eſt égale au quarré de chacune de ces lettres, plus
à
deux rectangles compris ſous les mêmes lettres.
Car ſi l’on multiplie a + b par a + b, l’on aura au

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