Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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288SUR LA THÉORIE loppant ces idées, M. Berthollet s’attacha à éta-
blir
que la prétendue différence entre la solu-
tion
et la dissolution ne consiste que dans les
différents
degrés de force d’une même affinité, le
degré
de la première étant plus faible que celui
de
la seconde.
Les éléments, disait-il, ont leur
maximum
et leur minimum, au delà desquels
ils
ne sauraient se combiner;
mais entre ces
deux
limites, ils le peuvent dans toutes les pro-
portions
.
Lorsque des corps se combinent dans
des
rapports fixes et invariables, ces phéno-
mènes
sont dus à d’autres circonstances, telles
que
la cohésion, par laquelle une combinai-
son
tend à devenir solide et l’expansion qui
la
fait passer à l’état de gaz.
Les éléments
qui
, en se combinant, subissent une forte con-
densation
, s’unissent toujours dans des pro-
portions
fixes:
c’est ainsi, par exemple, que
le
gaz oxygène et le gaz hydrogène ne se com-
binent
jamais que dans une seule proportion;
mais lorsque, d’autre part, les éléments combinés
restent
au même état de densité, les combi-
naisons
ont lieu dans toutes les proportions entre
le
maximum et le minimum.
Suivant cette opi-
nion
, la fixité dans les rapports des éléments
des
acides, des sels, etc.
, ne dépend que de
la
cristallisation, de la précipitation, ou, lors-
qu’ils
sont à l’état de gaz, de la condensation.

M
.
Berthollet fit nombre d’expériences

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