Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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4020SUR LA THÉORIE affinités chimiques, réclament un changement
dans
la manière actuelle d’expliquer les phéno-
mènes
;
ce qui doit justifier une tentative faite
pour
en trouver une nouvelle qui s’accorde
mieux
avec les faits.
Après s’être convaincu que les éléments, sur-
tout
dans la nature inorganique, se combinent
dans
certaines proportions simples et détermi-
nées
, entre lesquelles il n’y a point de degrés
intermédiaires
, il faut tâcher de se faire une
idée
de la cause de ce phénomène remarquable.
La philosophie spéculative de certaines écoles
allemandes
ayant commencé à s’étendre aux théo-
ries
des sciences exactes, créa, non sans un
certain
pressentiment de la vérité, un nouveau
système
, que l’on appela dynamique, parce qu’il
établit
que la matière est le résultat de la ten-
dence
en sens opposé de deux forces, dont l’une
est
contractive et l’autre expansive, et dont la
première
, si elle parvenait à subjuguer l’autre
totalement
, réduirait la matière de l’univers en-
tier
à un point mathématique.
Cette théorie sup-
pose
que les éléments, au moment de leur com-
binaison
chimique, se pénètrent mutuellement,
et
que la neutralisation de leurs propriétés chi-
miques
, qui est le plus souvent le résultat de
cette
réunion, consiste dans cette pénétration
mutuelle
.
C’est justement à cause de cette ma-
nière
d’envisager la combinaison chimique,

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