Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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10686SUR LA THÉORIE négatifs. Cette propriété dépend probablement
de cette espèce de partialité électrique, si je puis
m’exprimer ainsi, qui fut d’abord observée par
Erman, que l’on a nommée unipolarité, et dont
l’existence est positivement prouvée, quoique,
d’après nos idées sur l’électricité, nous ne voyions
pas la nécessité de son existence.
Figurons-nous
que dans les molécules d’un corps, l’électricité
de l’un des poles est ou prédominante ou plus
concentrée dans un certain point que l’électri-
cité de l’autre pole, à-peu-près de la même ma-
nière que l’un des poles d’un aimant peut être
beaucoup plus fort que l’autre;
figurons - nous
encore qu’il existe dans les moindres parties de
chaque corps une semblable unipolarité spéci-
fique en vertu de laquelle, chez les uns le pole
positif, chez les autres le pole négatif domine,
et nous concevrons assez bien comment l’élec-
tricité peut se trouver dans les corps, et en
quoi consistent leurs propriétés électro-chimi-
ques.
Les corps sont donc électro - positifs ou
électro-négatifs, suivant que l’un ou l’autre pole
y domine.
Mais cette unipolarité spécifique n’explique
pas seule tous les phénomènes.
Nous voyons que
deux corps électro-négatifs, comme l’oxigène et
le soufre, se combinent d’une manière beaucoup
plus intime que, par exemple, l’oxigène et le
cuivre, quoique le dernier soit électro-positif.

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