Voltaire, Elémens de la philosophie de Neuton : mis à la portée de tout le monde

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7557DE NEUTON. tés, & les rayons divergeront dans celui-
ci, au lieu qu’ils convergeroient dans l’au-
tre.
Ils viendront par conſéquent ſe réu-
nir plus loin, qu’ils ne faiſoient auparavant
dans l’œil, &
alors cet œil jouïra d’une
vûe parfaite.
On proportionne la convéxité
&
la concavité des Verres aux défauts de
nos yeux:
c’eſt ce qui fait que les mêmes
Lunettes qui rendent la vûe nette à un
Vieillard, ne ſeront d’aucun ſecours à un
autre;
car il n’y a ni deux maladies, ni
deux hommes, ni deux choſes au monde
égales.
L’Antiquité ne connaiſſoit point ces Lu-
nettes.
Cependant elle connaiſſoit les Mi-
roirs ardents;
une vérité découverte n’eſt
pas toujours une raiſon pour qu’on décou-
vre les autres véritéz qui y tiennent.
L’at-
traction de.
l’Aimant étoit connue, & ſa
direction échapoit aux yeux.
La démons-
tration de la circulation du ſang étoit dans
la ſaignée même que pratiquoient tous les
Médecins Grecs, &
cependant perſonne
ne ſe doutoit que le ſang circulât.
Il y a grande apparence que c’eſt du

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