Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

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5833LIVRE I. DE LA THEORIE DE LA MAÇONNERIE. chaque Trapeze, elle étoit égale à celle du dernier. Or comme
la pouſſée des Trapezes derriere le revêtement CD, doit diminuer
dans la même raiſon que leur tenacité augmente, il m’a parû que
pour y avoir égard, il faloit ne prendre que la moitié de la ſuper-
ficie du petit triangle GBH, pour la valeur de la puiſſance b, ce
que j’ai fait avec d’autant plus d’aſſurance, que je me ſuis aperçû
que tous les calculs que j’ai faits pour trouver l’épaiſſeur des revê-
temens ſe rencontroient parfaitement bien avec ce que l’experience
a pû autoriſer:
ainſi je finis cette Digreſſion, pour reprendre la ſuite
de l’Article précédent.
Mais comme les pieds quarrés que nous venons de trouver ne
ſont point homogenes, avec ceux qui doivent exprimer la valeur
du poids r, les uns provenans du triangle de Terre ABD, &
les
autres du profil de Maçonnerie CD, il faut donc en ſuivant ce
qui a été dit dans l’Article 5.
faire une reduction dans les premiers,
c’eſt-à-dire prendre les deux tiers de 20 pieds 8 pouces, parce qu’un
pied cube de Terre péſe moins d’un tiers qu’un pied cube de Ma-
çonnerie, &
pour lors bf, ou la puiſſance ne vaudra que 13 pieds
9 pouces 4 lignes.
Preſentement que l’on eſt prévenu de la valeur de la puiſſance
il ne s’agit plus que de chercher, comme on l’a fait dans le Cha-
pitre précédent, quelle épaiſſeur il faut donner au ſommet BC, &

à la baſe DF, du revétement, pour qu’elle ſoit en équilibre par ſon
poids avec cette puiſſance, ou ſi l’on veut avec la pouſſée des Ter-
res;
pour cela nous ſupoſerons que la puiſſance, au lieu de pouſſer
de M, en B, tire de B, en T, ce qui eſt la même choſe, &

menant du point d’apui F, la perpendiculaire FS, ſur la direction
BT, on prendra cette perpendiculaire à la place du bras de lévier
FB, &
c’eſt par cette même raiſon que nous avons regardé ci-
devant la ligne BD, comme un bras de lévier, dans la longueur
duquel étoit apliqué un nombre de puiſſances, parce que cette li-
gne eſt égale à la perpendiculaire FS, &
que par conſequent on
peut prendre l’un pour l’autre, nous aurons donc le lévier re-
courbé SFZ:
ainſi nommant SF, ou CF, c; EF, d; l’épaiſſëur BC,
ou DE, y;
le poids V, ſera. {cd/2} & le poids r, ſera cy, ſi l’on
réünit le poids V, au poids r, &
qu’on multiplie leur ſomme par
le bras de lévier ZF, on aura un produit égal à celui de la puiſ-
ſance T, par ſon bras de lévier SF, avec lequel on formera cette
équation {cyy/2} + cdy + {cdd/3} = bcf, de laquelle dégageant l’incon-

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