Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

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9870LA SCIENCE DES INGENIEURS, auroit à ſoùtenir quelque choſe de plus que le ſempart ordinaire,
comme
ſeroit, par exemple, un Cavalier ou quelque retranchement,
puiſque
dans les Fortifications de Landau, du neuf-Briſac, de Béfort,
&
c. il les a mis à la diſtance de 18 pieds: mais, d’une façon comme
de
l’autre, il donne toûjours les mêmes Dimenſions aux contreforts;
c’eſt-à-dire, que ſoit qu’on les faſſe de 15 piedsen 15 pieds, ou de
18
en 18, ils ont la même longueur &
la même épaiſſeur à la racine
qu’à
la queuë, comme on le voit dans la Table.
Comme il entre plus de maçonnerie dans les revêtemens, dont
les
contreforts ſont de 15 pieds en 15 pieds, que dans ceux ils
ſont
de 18 en 18, il a donné les deux dernieres colomnes de la Ta-
ble
:
dans la penultiéme on y trouve en toiſes, pieds, & pouces cu-
bes
(comme il l’a dit dans le huitiéme article de ſon Explication)
la
valeur d’une toiſe courante des revêtemens, y compris les con-
treforts
réduits, lorſqu’ils ſont de 18 pieds en 18 pieds;
& la derniere
eſt
auſſi la valeur d’une toiſe courante des mêmes revêtemens lorſ-
qu’ils
ne ſont que de 15 p.
en 15 p. Mais on remarquera que cette
valeur
de la toiſe courante, dans l’une &
l’autre colomne, ne doit
être
comptée que pour la maçonnerie des révêtemens au-deſſus de
la
retraite, parce qu’il n’y eſt pas queſtion des fondemens, à cauſe
que
la difference du terrain peut les rendre plus profonds dans un
endroit
que dans l’autre.
On remarquera encore, que ſelon ce qui eſt raporté dans la ſep-
tiéme
&
huitiéme colomne, auſſi-bien qu’au Profil général, tous les
contreforts
ſont plus épais à la racine qu’à la queuë, &
que cette
épaiſſeur
de la queuë eſt les deux tiers de celle de la racine, la-
quelle
va toûjours en augmentant d’un pied à meſure que la hau-
teur
des revêtemens augmente de 10, &
que la longueur des mê-
mes
contreforts augmente de deux pieds en ſuivant encore la pro-
portion
des hauteurs.
Aux contreforts dont j’ai parlé dans l’art. 50. j’ai ſupoſé que la
racine
GK, étoit double de la queuë HI, parce que voulant les diſ-
poſer
dans un ſens contraire, comme au contrefort CF, pour les
11Fig. 9. raiſons que j’en ai donné, il ma parû qu’il valoit mieux faire la li-
gne
EF, moitié de CD, que ſi elle en étoit les deux tiers, à cauſe
que
ſelon l’art.
50. plus la queuë des contreforts ſera au-deſſus de
la
racine, plus le revêtement aura de force;
c’eſt pourquoi je n’ai
point
ſuivi la pratique de Mr.
de Vauban.
Si l’on prend garde à la ſeconde colomne de la Table, l’on verra
que
les revêtemens, à quelque hauteur qu’on veüille les faire, doi-
vent
toûjours avoir cinq pieds au ſommet, ainſi ils ne ſont aug-

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